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3.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Lévis , le 6 avril 1970
Biographie :

D'abord animatrice radio, puis journaliste culturelle pour la presse écrite, Nadia Gosselin termine des études universitaires en littératures française et québécoise, poussée qu'elle est par la profonde conviction qu'il lui faut enfin se mettre à l'œuvre; écrire et publier, puisque les paroles s'envolent et les écrits restent. L'inéluctable besoin de mettre du pain et du beurre sur la table, ainsi que le goût de partager sa passion pour les mots, la conduisent à décrocher quelques années plus tard un diplôme de deuxième cycle en enseignement collégial. Elle fut sélectionnée en 2004 par l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (l'UNEQ) pour un premier roman en cours d'écriture, lequel fut édité en septembre 2008, chez Guy Saint-Jean Éditeur, sous le titre de La gueule du Loup. L'amour n'est rien, son second roman, paraît celui-là aux Éditions les 400 coups, en janvier 2012.

Après avoir enseigné pendant sept ans, elle œuvre aujourd'hui à titre de conseillère littéraire au sein de sa petite entreprise Le pigeon décoiffé.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Paradoxalement, je comprenais sa rage. Un homme à qui on a promis  — par écrit de surcroît — toutes les voluptés du monde et dont on a excité les ardeurs, en lui faisant entrevoir dans mille scénarios érotiques le paroxysme de toutes les jouissances, est en droit de s’insurger contre l’instigatrice de tous ces désirs explosifs frauduleusement entretenus.      
J’étais fautive.                                          
On ne devrait jamais promettre ce genre de choses.
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L’amour n’est que le fruit de notre imagination.
Assurément l’amour n’est rien.
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A mon jeune âge, connaissant mes irrépressibles ardeurs, ne me retrouverais-je pas, tôt ou tard, à la recherche désespérée de quelque passion, dans les draps brûlants d’un jeune amant ?
J’eus peur de moi-même.
De ma nature de femme.
De toutes mes dimensions écartelées.
La Belle s’avérait plus monstrueuse que la Bête.
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Par la magie de la fiction, tout nous était permis. Je lui offrais la fougue de ma jeunesse, il m’offrait ses privilèges d’homme d’expérience. Des scènes de tendresse préludaient chacune de nos folies, lesquelles se terminaient inéluctablement par un brûlant corps à corps, tout virtuel qu’il fut. Malgré la distance qui nous séparait, nous avions l’impression de ressentir les moindres caresses de l’autre qui, à défaut de chair palpable, se prodiguaient à l’âme.
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— Parfois, philosopha-t-il avec un certain trouble dans la voix, il faut savoir dire merde, même si ça prend tout notre courage pour le faire...
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Cet homme était un pur paradoxe  ; moitié primitif, moitié civilisé. Il possédait un passé à la fois mondain et sauvage, il était aussi cérébral qu’instinctif. Et pourtant… on ne pouvait trouver homme plus entier. Malgré la cohabitation inouïe, en lui, d’autant de violence et de douceur, bien qu’il soit aussi redoutable qu’inoffensif, il était cohérent dans tous ses désordres.
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Là, en ce moment, j’étais assise devant lui, à des milliers de kilomètres de chez moi et de mes utopies, sirotant un café dont il me coupait l’envie. Je ne pensais déjà qu’à retourner au Québec par le premier avion et oublier… oublier que j’aie pu être si naïve. J’avais fait l’erreur de prendre au sérieux le roman d’amour que nous avions construit avec nos illusions.
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Mille fois, ensemble, nous avions scénarisé l’ultime instant de notre rencontre  ; incommensurablement heureux de nous trouver enfin dans les bras l’un de l’autre, nous nous embrassions avec ferveur, au milieu de la foule, envahis par cette folle passion qui nous consumait tous les deux et nous avait conduits jusqu’à ce moment tant espéré.
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— Tu es venue jusqu’ici pour fuir un mari médiocre et ennuyant, poursuivit-il, dans son insoutenable diatribe, mais, crois-moi, à peine seras-tu retournée au Québec que tu seras de nouveau dans ses bras, parce que... tu n’as pas trouvé ici ce que tu cherchais, n’est-ce pas ? Au fait, qu’es-tu venue chercher ?
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Il m’avait de nouveau appelée Loulou. C’est le surnom affectueux qu’il me donnait depuis qu’il disait avoir découvert sa louve de l’autre côté de l’océan. Je savais, tant qu’il m’appellerait Loulou, que j’aurais ma place dans sa tanière.
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