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Citation de NadinePassim


Titres déjà paru s en numériqu e : Ai n si p assa i en t l es j ou rs . L a v i e r u d e d e s p a y s a n s d e l ’ A v e y r o n d ’ a u t r e f o i s .L’histoire du fils de Malika.Les péripéties de la vie de Farid à la recherche de sa personnalité. T i t r e s à v e n i r : Gély du Jaoul. La révolte des croquants du Rouergue et du Ségala en 1643. L’espérance de lendemain.Les rêves de Lucien à la recherche d’un travail.Secouons nos souvenances. Les rêves d’un retraité, Louis veut refaire sa vie.La vie un grand tourbillon. Un bonheur n’arrive jamais seul.Ah ! enfin, on va pouvoir travailler sérieusement. Rêvons ensemb le Nadine Passim Auto édition La Fouillade 12270 E-mail : nadine.passim@sfr.fr
Souvent rêveurs, un peu poètes, parfois originaux, très différents les uns des autres, mais avec toujours de fortes personnalités, nos facteurs tiennent une place particulière dans nos souvenirs, et pour Isidore, un ange gardien le protège... C’est peut-être Justine ? 4
Isidore Cela faisait plus d'un mois qu'Isidore Gayraud avait été contraint, par une grande fatigue, d'arrêter la distribution du courrier, et d’envisager de prendre sa retraite. Mais déjà, il s'ennuyait et se levait de plus en plus tard. Tout le monde le regrettait, car il rendait service à l'un ou à l'autre, en apportant un paquet, en faisant une commission. Les vieux l'attendaient pour un coup de main, pour un conseil. On l'accueillait toujours avec des paroles de bienvenues, et tout en parlant du temps, des récoltes, ne pouvant pas refuser, il buvait un ou deux verres. Bien souvent, son vélo zigzaguait sur le chemin du retour. Un drôle de personnage notre facteur ; la casquette sur le côté, un mégot de maïs éteint au coin des lèvres, et le corps penché par le poids de sa sacoche pleine de lettres. Quand Isidore avait trop bu, il bégayait, mais cela ne l'empêchait pas d'être très volubile. Et les dernières tournées, où il fit ses adieux, furent mémorables. C'est certainement un peu pour cela qu'aujourd'hui, son palpitant bégayaitégalement. Ce matin-là, Isidore assit sur son lit, parcourait le journal. Justine, sa femme, entra dans la chambre 5
et tout en refermant la porte, l'interpella pour qu'il cesse sa lecture : - Tu oublies qu'il faut s'occuper de ton dossier de retraite complémentaire ! - Si tu sais ce qu'il faut faire ? Dis le moi. répondit Isidore. - J'ai besoin que tu me donnes les noms des entreprises où tu as travaillé avant d'être aux P.T.T. expliqua Justine. - Je me souviens que j'avais rangé des papiers dansune boîte à chaussure. Mais c'est bien loin, il y a peut-être vingt ans. - Et où veux-tu que je la trouve cette boîte ? Je ne l'ai jamais vue dans la maison. - Alors, elle est peut-être sur une étagère, au garage. - Bon, je vais aller voir. dit Justine. Un quart d'heure plus tard, effectivement, elle revint avec une boîte. - Ah ! tu as trouvé tout de suite, tu vois, je ne me suis pas trompé. - Oui, j'en ai bien trouvé une, mais ce n'est pas celle que l'on cherche ! - Qu'est-ce que tu as donc trouvé ? demanda-t-il avec une certaine crainte. - Tiens, regarde ! C'est plutôt à toi de m'expliquer, d'où proviennent ces lettres ?
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