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Citation de rkhettaoui


Je voyais bien que maintenant, c’était plus vrai que dans le Sud il fallait moins d’argent pour vivre, et que les choses coûtaient moins cher. Celles que tout le monde utilisait, télévision ou viande en conserve, coûtaient autant à Salerne qu’à Turin. L’essence coûtait pareil, les vespas coûtaient pareil, le train coûtait pareil.
Ici, au Sud, les articles devenus indispensables ne coûtaient plus moins cher. Jusqu’il y a cinq ou six ans, l’ail, les oignons, les poulets, les fruits, on réussissait à se les procurer direct. On allait dans un champ et on prenait des fruits, du basilic, des oignons. Mais à présent, tous les champs étaient enclos hermétiquement, il y avait des gardiens à l’intérieur. Il y avait des commerçants en fruits qui les vendaient, ces fruits. Et si on les volait, on finissait au violon. Et puis les gens avaient honte de montrer qu’ils étaient pauvres.
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