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3/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 04/09/1968
Biographie :

Natacha Amal est une actrice belge.

Artiste multiple au cinéma, télévision et théâtre, elle est née d'un père marocain et d'une mère russe.

À 17 ans, elle a obtenu le premier prix d'interprétation au Conservatoire national de Bruxelles.

On l'aperçoit au cinéma en 1989 dans le film de Tonie Marshall "Pentimento". Puis, au début des années 1990, elle tient des seconds rôles dans des séries policières télévisées comme "Navarro" (1991), "Commissaire Moulin", "Julie Lescaut" ou encore "Nestor Burma" (1992). Elle a joué l'un des deux rôles titres de la série "Femmes de loi" de 2000 à 2009.

Natacha Amal se marie en juin 1997 avec le metteur en scène et producteur belge Claude Rappe. Le couple divorce en novembre 2007.
Elle se marie civilement le 18 septembre 2015 à Vannes en Bretagne, avec l'acteur-scénariste-producteur Jacky Bouédo dit Jacques Stival.

Elle est auteur de "Tsunami... 26 décembre 2004... 9h58... .." (2005) co-écrit avec Claude Rappe et de "C'est merveilleux l'amour" (1999).

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Vidéo de

Thierry ARDISSON reçoit la comédienne Natacha AMAL et son époux Claude RAPPE pour parler de leur rencontre et du livre "Tsunami 26 décembre 2004 9h58" témoignant du raz de marée survenu en Asie du Sud Est alors qu'ils étaient en vacances en Thailande.


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Il est toujours à l’heure, finalement l’amour ! Il n’attend pas que nous soyons prêts. Il ne sonne pas à la porte, il la défonce. Et si nous lui disons non, il sait nous empoisonner jusqu’à ce que nous acceptions son antidote : lui-même...
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BANGKOK

Claude avait voulu qu'on vive Bangkok. Les Thaïlandais ne l'appellent pas par ce nom : ils disent Krung Thep, abréviation du nom que leur donna leur premier roi Rama, et qui signifie la "Cité des anges".
Nous avions peu de jours sur place, aussi, du fabuleux hôtel Oriental, nous avons, en bateau, en touk-touk ou à pied, sillonné la ville pour y découvrir les temples bouddhistes.
Les déjeuners dans le quartier chinois donnaient à mon homme, qui avait nourri son adolescence des romans de Henri Vernes, l'impression de respirer les mêmes parfums que Bob Morane et l'Ombre Jaune.
Lors d'un dîner, Claude me présentera Henri, qui était devenu son ami. Et j'appris là que c'était grâce ou à cause d'une aventure de Bob Morane et de Bill Balantine à Java que mon mari avait voulu, tout gosse, devenir plongeur sous-marin.

Le bouddha d'émeraude nous fascina. Bien plus que cela, je vis Claude s'agenouiller, empreint d'une réelle et pieuse déférence. Il faut dire que l'endroit imposait un respect et une admiration légitimes. Féru d'histoire, Claude en connaissait la vie et ne put s'empêcher d'écraser une larme en voyant la splendeur du lieu. L'ensemble du Grand Palais et du Wat Phra Kaco conquit nos cœurs et j'avoue n'avoir jamais rien vu d'aussi beau lors de mes précédents voyages.
Je ne sais évidemment pas ce qu'il a dit au Bouddha.
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Les oiseaux se sont tus. Comme une image de cinéma au ralenti, je vois Claude entrer dans l'eau pour aller se baigner. Je veux lui faire signe mais il ne me regarde pas.
Mon amour s'en va et ne me dit pas adieu.
La vie à deux, qu'on partageait depuis dix ans, les nuits de tendresse, les bouteilles de pomerol qu'il aimait tant et qu'on débouchait religieusement, les mots d'auteur qui fusaient et nos combats pour les cœurs en berne, tels chien, tel chat... Notre petite protégée indienne qu'on parrainait pour qu'elle devienne médecin et qui ne recevra plus de ses nouvelles, ses deux filles qui ne laissent pas passer un jour sans texto, son petit-fils qui est devenu, au-delà de sa fierté de le regarder grandir, une des raisons de son bras de fer avec la Dame à le faux, sa mère qui ne saura jamais à quel point il redoute qu'elle s'en aille un jour, ses ennemis qui l'estiment, ses amis qui le fuient de peur d'être trop à lui, tout s'en va en quelques dixièmes de seconde ! Un souffle, même pas le temps d'une prière.
A ce moment-là, on pense à sa gueule !
Mon Dieu que je m'en veux de n'avoir d'abord pensé qu'à moi. Je hurle cette souffrance d'avoir été un court instant individualiste dans ce combat pour me maintenir en vie ! Je suis pourtant généreuse. Je ne cesse d'essayer de pistonner mes copines dans mes films. Je fais des grandes bouffes à la maison pour leur permettre de rencontrer des mecs biens, fidèles. Je distribue le pognon que je gagne. Je ne dois rien à personne. Mon cœur est une nuit blanche : il reste ouvert sur tout ce qui me rend un peu de tendresse, avec ou sans maladresse. Et là, parce que dans dix secondes je vais avoir de l'eau dans le nez, je vais tenter de sauver ma putain de peau sans regarder si l'amour de ma vie y parvient de son côté. Quelques secondes d'égoïsme et l'amour n'est plus en partage ! Il devient instance. Quitte ou double ?
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Perverse, j'allumais donc ces hypocrites.
Mais le papillon se brûle souvent au feu qui l'attire...
J'ai de la chance d'avoir encore des ailes.
C'est donc à ce moment-là que la pensée bouddhiste tibétaine est venue me conduire sur des chemins de traverse. Et m'éloigner de ceux de Dante.

"Il faut du fumier pour faire pousser une rose", me disait souvent Claude, paraphrasant Shakespeare. Mais quand il n'y a pas de rose sur le fumer, ce n'est plus rien d'autre qu'un tas de purin.

Le jour de Noël de cette année 2004, je nageais avec mon compagnon de vie sur cette plage de Phuket où des touristes venus goûter un instant au bonheur d'oublier le quotidien périrent.
Un petit poisson, pas plus grand qu'une épingle, une toute petite épingle, se blottit contre mon ventre. Je l'avais repéré le jour précédent, lors d'une plongée libre. Enfin, je ne sais pas si c'était lui mais je veux le croire. Ils étaient des milliers, un banc de poissons aux milles couleurs, bleu, indigo, vert, jaune et argenté. Ils me caressaient le visage, se jetant sur le masque au fur et à mesure que j'avançais entre les rochers. Pas farouches, comme le sont souvent les êtres vivant en Thaïlande. Puis, sur un geste que je croyais lent et pondéré, ils se projetaient tous, effrayés, sous un rocher salvateur.
Là, ce jour de Noël 2004, le petit poisson était seul, à des marées de son groupe. Alors j'ai décidé de l'amener vers les autres, vers le banc de poissons aperçu lors de notre plongée de la veille. Il m'a suivi, s'est blotti contre mon ventre et a fini par se glisser dans le creux de ma main que je maintenais à quelques centimètres sous l'eau. Il s'y sentait en sécurité.
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Un soir, il est remonté d'un gouffre exploré en spéléo sous-marine. Seul. Puis a replongé dans le syphon, replongé encore jusqu'à ce que les pompiers lui confisquent sa bouteille et son détendeur. Au fond du gouffre, son ami, qui, lui, ne remontera jamais. De la vase et des branchages, le trou noir : c'était le souvenir de sa dernière plongée ! Il s'était juré de ne plus jamais "redescendre". Mais l'appel des sirène des eaux bleues de l'océan Indien, puis celles des barrières de corail des Caraïbes, et surtout mon amour pour tout ce qui touche au monde animal l'ont amené à surmonter ses angoisses et à oublier son chagrin.
Je me souviens l'avoir vu pleurer en plongeant pour la première fois après vingt années d'abstinence ! Il m'avoua avoir encore des cauchemars.
C'était pourtant ce regain d'amour pour ce sport qui nous avait conduits à plus de prudence dès l'an dernier. Claude avait appris alors qu'il était atteint d'un anévrisme de l'aorte. Peut-être une conséquence de l'exercice de l'apnée pratiquée trop jeune, de la recherche de performance avant même que ses organes cardio-vasculaires soient complètement formés. Alors, on faisait des plongées moins profondes, et beaucoup de snorkeling.
C'est ce point de détail qui nous amènera à choisir Phuket comme lieu de vacances.
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CRUCIFIXION

Je t'en veux, Claude, de me laisser là au milieu de ces visages sans tendresse. Je t'en veux de m'abandonner. On s'était juré de toujours plonger ensemble. D'accord, on avait donné un coup de canif dans le contrat : je plongeais avec des moniteurs pour accéder au niveau supérieur et toi tu attendais ton opération avant de redescendre au nitrox.
Mais là...
Raconte-moi les abysses.
Dis-moi comment sont les poissons-lampes ? Lumineux ?
Est-il vrai qu'il y a des sirènes au-delà des eaux claires ?
As-tu retrouvé tes vérités ? Que raconte Tabarly ? Et ton ami mort en plongée ? Embrasse ton père pour moi...
C'est un ange.
Il m'a sauvé la vie alors qu'il vient de ravir la tienne...
Et tu t'es laissé faire. Tu n'as jamais eu de volonté. Tu es un lâche. Un petit, soumis aux autres, ceux qui aboient plus fort et qui te font des signes. Et à moi, tu obéis ? Reviens ! Ne les rejoins pas ! Ce sont peut-être des démons qui t'attirent vers l'enfer.
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