Poser ma tête sur tes genoux
libérer les rivières
leurs étreintes
fuir enfin parallèle et couronnée
tendresse émancipée
perdue
éperdue éternelle pareille toujours
affamée de tes lunes de jour
disparus les songes des capteurs
me revenir te tenir nous tenir
droit encore loin devant
souvenance perlée de plages infaillibles
tu as pour moi l'épouvante des loups
les chaleurs des étés vains
les forêts mordantes de sourds
nos adieux sans demain
sans secours
poser ma tête sur tes genoux.