TES DENTS lacèrent mes vertèbres
tes yeux s’embrouillent de cèdre
notre lit de feuilles mortes se labourent nos chasses
épurées de ton cidre
je voudrais déjà m’enfuir
tes murs m’entourent
c’est d’air pur dont je devrais vivre
mes veines gonflées d’effluves
ton désir invitant mon esprit à s’éteindre
à fermer les yeux
et tu m’exhortes à t’étreindre
je brûlais de tes tendresses vives mes cendres.