Le couple est le lieu du travail de l’amour dans le sens d’une Terre qui est labourée. Cette Terre que l’amour travaille, c’est nous, nos coeurs, nos esprits, notre corps. Mais la première chose qu’on oublie est que l’amour est un sentiment qui appartient au domaine du Vivant. Donc il connaît une naissance et une mort, un parcours. On voudrait que l’amour avec un petit « a » soit l’amour avec un grand « A » qui dure toujours. Nous acceptons mal que nos amours naissent et meurent. Nous perdons de vue le grand Amour qui continue sans relâche son travail par nous et à travers nous...
Dans l’union profonde, on a peur de perdre son identité. Le couple devient une menace profonde à l’identité personnelle. La personne avec qui je vis, que j’aime et que je dis aimer, est aussi la personne qui me menace le plus au niveau de mon identité personnelle, de mon « je ». Il est donc possible que ce soit aussi la personne que je haïsse le plus au monde. Les sentiments négatifs naissent chaque fois que je n’ai pas le courage de respecter mes besoins d’autonomie, chaque fois que je n’ai pas le courage de dire « non » à l’autre. Le « non » est très difficile à prononcer et à recevoir dans le couple...
J’ai désiré raconter comment les hommes meurent de ne pas s’aimer. Dire que l’amour est une question de vie ou de mort. Annoncer tout cela que l’on entend si rarement. Rien dans les médias ordinaires qui dise un peu qui est Dieu, qui en donne au moins le goût ou la curiosité. Beaucoup aiment le Christ mais peu osent partager leur foi. Parfois il m’arrive de laisser déborder mon cœur, de chanter : « Nous vous annonçons la joie, la paix, l’amour en Jésus. » C’est ce qu’a découvert Claudel en se convertissant : « Nous n’avons pas d’autre devoir que la joie. »
Il faut d’abord dire que nous avons très peu de modèles de gens qui restent ensemble par amour, je veux dire qui restent ensemble longtemps. Roméo et Juliette sont morts très jeunes par le suicide et du côté de Tristan et Yseult, ce n’est guère mieux.
Il ne sert à rien de lutter contre.Consentir ou obéir consciemment au réel est aussi une forme d'éviel.
Sans la dimension spirituelle, l’existence subit un manque tragique. Une image me vient souvent à l’esprit : c’est comme si nous supprimions la couleur d’une émission de télévision et qu’il ne nous restait plus que le noir et blanc.
Quelque soit leurs différences religieuses ou philosophiques les intervenants se sont rejoint autour des mêmes questionnements : Comment sortir du conflit ? Instaurer le dialogue ? Changer le monde au quotidien ? Guérir la mémoire ? La violence ne concerne pas uniquement les juifs et les musulmans. La violence est partout.
L’émergence de cette économie solidaire, fondée sur des valeurs qualitatives, sociales et culturelles, est un processus complexe, entremêlant des écoles de pensée et des expériences concrètes fort variées, qui vont, notamment, des courants de l’économie populaire dans les pays du Sud aux réseaux mutualistes et coopératifs des pays du Nord. La Nef – Nouvelle Économie Fraternelle –, à la fois association et société financière1, s’inscrit résolument, depuis sa création à la fin des années 1970, dans cette dynamique qualitative de l’économie, qui ne se limite pas à produire des biens, mais surtout à créer du lien.
La première règle serait de dire chacun peut prendre une pause d’une heure ou deux, d’une journée ou d’une semaine pour exercer son autonomie. C’est difficile dans un couple ces choses-là. Pourtant il me semble que cela devrait être dans le contrat de base sinon il y a trop de fusion.