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Critiques de Nathalie Capitaine (7)
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Mon Amoco Cadiz / Brother

Je remercie Nathalie Capitaine pour l'envoi, en service presse via net galley, de son premier roman : Mon Amoco Cadiz.

Si le pétrolier avait eu une conscience, une pensée, une âme, qu'aurait-il dit aux moments des événements ? L'auteure est partit de ceci pour nous relater l'histoire du naufrage du célèbre pétrolier libérien. Ce dernier s'est échoué en mars 1978 et a créé la plus grande marée noire jamais vue, en France et en Europe.

Nous découvrons cette histoire du point de vue du capitaine de l'époque mais aussi du point de vue de L'Amoco Cadiz lui-même. Il y a de nombreux dialogues entre le pétrolier et son capitaine.

Ce roman est un hommage aux marins qui ont tenté de sauver le pétrolier et à ceux qui ont subis cette catastrophe écologique de point fouet.

Le but de cet ouvrage est de ne pas nous faire oublier qu'une telle catastrophe écologique ai existé, et de transmettre l'histoire du pétrolier aux enfants.

L'idée est très bonne, et l'ensemble est plutôt bien écrit. A mon grand regret, je n'ai pas réussi à totalement accrocher avec Mon Amoco Cadiz. J'ai aimé le contenu mais pas la forme. Il y a beaucoup trop de dialogues à mon goût, je trouve que ça crée des longueurs.

Je ne regrette pas ma lecture car j'ai appris énormément de choses sur le pétrolier, sur ce qui est arrivé ce jour là... Je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir car j'ai eu une petite déception due à l'excès de dialogues.

Néanmoins, je recommande malgré tout ce roman car il est important pour découvrir l'histoire du pétrolier, l'expliquer aux enfants et surtout ne pas oublier ce qui a pu arriver par le passé.

Ma note : 3 étoiles
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Mon Amoco Cadiz / Brother

Je remercie NetGalley pour l’envoi de ce roman de Nathalie Capitaine que j’ai reçu et lu sous son ancien titre, Mon Amoco Cadiz, un titre qui me rappelait l’échouage du pétrolier éponyme et la terrible marée noire qui avait suivi. Depuis, il a été réédité avec un titre qui me parle beaucoup moins, Brother.

Car il s’agit bien du récit de cet événement, sous forme de fiction pour la jeunesse, en donnant la parole au pétrolier : Si le pétrolier avait eu une conscience, une pensée, une âme, qu'aurait-il ressenti, pensé et dit au moment des faits ?



Donner la parole au bateau permet de faire revivre le naufrage de l’intérieur. C’est une démarche plausible pour s’adresser à des enfants ou de jeunes adolescents. Dans ce livre, les bateaux ont des réactions physiologiques, ils soupirent avec leurs soupapes, râlent avec leurs sirènes, saignent en perdant leurs fluides hydrauliques, gémissent quand les vaguent déforment leurs tôles ; ils communiquent par télépathie avec leurs pilotes et leurs capitaines. Ils éprouvent des sentiments, ont peur, doutent… Paradoxalement, la sincérité de l’Amoco Cadiz peut toucher et émouvoir.

L’auteure aurait pu tomber dans une certaine facilité mais a essayé de donner une vraie signification au pacte de lecture qu’elle nous propose. Le déroulement de l’échouage et du naufrage est fidèle à la réalité même si certains ajouts fictifs visent surtout à illustrer et à mettre en lumière les disfonctionnements, manquements et responsabilités à tous les niveaux.

Le titre actuel renvoie à la fratrie des pétroliers Amoco, au sein de laquelle, très rapidement, Cadiz fait figure de vilain petit canard puisque ses problèmes de gouvernail étaient connus. Papa Amoco et Maman Standard Oil s’enrichissent grâce au labeur de leur progéniture, qui vogue sur les mêmes trajets quelle que soient la météo ou leur état d’entretien.



J’ai lu ce court roman en une soirée sans être réellement convaincue, même si je reconnais l’originalité de la focalisation choisie.

Le dénouement qui développe l’idée que les bateaux entrent dans la postérité quand ils font naufrage passe trop sous silence l’impact de la marée noire qui a suivi ; s’il s’agit vraiment ici de faire prendre conscience aux enfants que, plus de quarante après, de telles catastrophes nous menacent, encore et toujours, en vertu de la notion de profits des multinationales, des lobbies et des grandes compagnies pétrolières, il fallait aller plus loin dans le développement.

L’auteure présente elle-même son livre comme un hommage au pétrolier, une « version dénaturée » des évènements. Cette déformation, altération a sans doute trop pesé sur mon ressenti.



#MonAmocoCadiz #NetGalleyFrance



https://www.facebook.com/piratedespal/

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Mon Amoco Cadiz / Brother

Amoco Cadiz ce nom ne m’était pas inconnu et m’a rappelé ces images émouvantes d’oiseaux englués dans le pétrole , la plus grande catastrophe , la plus grande pollution des mers jamais vécue .

L’auteur qui porte le nom de Capitaine ça ne s’invente pas a eu envie de donner sa version de cette monstrueuse catastrophe écologique , à l’heure où les jeunes se mobilisent pour le climat , pour la planète , cette lecture tombe à pic .

L’auteur nous rappelle la responsabilité des compagnies pétrolières, irresponsabilité devrais je plutôt dire .

S’il faut trouver un point positif à cette marée noire qui a envahi les côtes bretonnes , c’est que de nombreuses personnes ont commencé à s’associer pour préserver la nature .

Ce livre m’a donné envie de me replonger quarante ans en arrière , de revoir les photos de ses oiseaux surpris par cette mer hostile .

Il serait utile me semble - t - il de le faire lire aux jeunes enfants pour qu’on n’oublie pas., pour que ça ne se reproduise pas .

Pour moi un petit bémol qui m’a empêché d’apprécier cette lecture c’est la façon dont elle est écrite , je n’ai pas aimé les dialogues .

Maintenant je vous conseille de le lire pour vous faire votre propre opinion .
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Mon Amoco Cadiz / Brother

Voici un livre en auto-édition, que j’ai découvert grâce au site netgalley et que l’auteur m’a gracieusement envoyé, qu’elle en soit remerciée. Je lis peu de livres en auto-édition, mais ici le sujet m’intéressait vraiment. Je n’avais que quelques mois quand l’Amoco Cadiz a sombré et j’ai souvent entendu parler de cette catastrophe, de ses conséquences écologiques, mais sans jamais pouvoir vraiment me la représenter.

Me voilà donc embarquée dans ce roman et sur ce bateau pour sa dernière et tragique traversée. C’est une lecture assez rapide, le livre n’est pas gros. Il est même dit qu’il est destiné aux enfants, même si je ne suis pas ici tout à fait d’accord avec l’auteur.

L’idée du livre est très bonne : faire parler le bateau, lui donner une voix, celle qu’il n’a jamais eue, pour savoir comment lui a vécu tous ces évènements.

Malgré ces prémisses intéressantes, il me semble que le livre n’est pas abouti (et je ne parle pas des nombreuses coquilles qui l’émaillent). Le caractère du bateau n’est pas suffisamment bien défini, la forme du livre oscille entre documentaire et fiction (et finalement, on ne sait plus tout à fait ce qui est avéré et ce qui est inventé). Une écriture qui aurait plus de caractère, plus de personnalité permettrait de mieux s’immerger dans ce livre, de faire corps avec le bateau et peut-être de comprendre le scénario qui a mené à cette catastrophe. Ici, il y a effectivement plein de petites choses, mais j’ai l’impression d’avoir réussi à les voir parce que je les connaissais déjà, comme la négociation sur le contrat de remorquage, les pavillons de complaisance…

C’est donc un livre intéressant que j’ai eu la chance d’avoir entre les mains, un livre qui mériterait d’être retravaillé probablement pour lui donner plus de corps et de personnalité, car l’Amoco a beaucoup à nous dire. Suite à ce naufrage, beaucoup de modifications ont été apportées à la navigation dans le Rail d’Ouessant, on a beaucoup appris sur comment démazouter des oiseaux ou nettoyer une plage, et c’est un drame que l’on ne doit pas oublier, qui est toujours dans les mémoires des habitants de Portsall la tristement nommée (bien que ce soit du breton, qui signifie « Port du château », rien à voir avec une marée noire), un moment de l’histoire de nos côtes qui a une résonance particulièrement à la lumière de la prise de conscience écologique actuelle. C’est donc un sujet intéressant dont Nathalie Capitaine s’empare, elle s’attèle à un travail de mémoire nécessaire, et j’espère que son livre continuera d’évoluer pour porter la voix de ce bateau plus loin et auprès de plus de lecteurs.
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Mon Amoco Cadiz / Brother

Résumé:

7 ans nous séparait, pourtant, lui et moi, avions eu le même destin. Mais lui, ne s'en est pas tiré à bon compte. Il est mort, 7 ans avant que je naisse. Quand je suis née, son nom, son sort, son Histoire, je l'ignorais. Je ne l'ai su que quand j'ai grandi. Son nom, me faisait peur. Il était synonyme de catastrophe:"—Tu as créé une marée noire! Et les poissons, et les oiseaux, tu n'en as rien à faire!!" disais-je à chaque fois que j'écoutais ce disque qui parlait de lui. Furieuse, je l'ai oublié. On s'est séparé. Je le pensais définitivement mort, perdu dans ma mémoire.Quand je suis tombée sérieusement malade, moi aussi, j'ai failli y rester. Mais je m'en suis sortie. Puis, au bout de vingt ans, voilà que l'on fête son anniversaire, cet anniversaire n'a rien de joyeux. Les gens qui étaient là lors du naufrage, s'en souviennent. Et moi qui n'étais pas là, je l'ai pourtant retrouvé. "—Je te pardonne! J'étais naïve, à douze ans! Maintenant, je veux te connaitre mieux, je veux essayer de te comprendre! Pourquoi mentionne t'-on toujours ton nom avec crainte, lorsque l'on parle de marée noire?" J'en ai visionné des reportages, j'en ai lu des articles de presse, des livres...et j'ai appris que lui aussi, avait eu, la même maladie que moi. J'ai compris que ce pétrolier, l'AMOCO CADIZ, n'avait rien de terrifiant. C'était un pétrolier malade, hémiplégique, handicapé, que l'on a fait travaillé jusqu'à la mort. Celui qui m'inspirait de la tristesse, de la crainte, de la colère, m'inspire à présent de la compassion, de la peine. Il est plus qu'un simple navire, pour moi. Il a une conscience, une pensée, une âme...Il est mon frère.
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Mon Amoco Cadiz / Brother

Le commentaire de Martine :

Quelle histoire que celle de ce gros pétrolier qui en 1978, va faire naufrage en pleine mer européenne. L’Amoco Cadiz prend vie dans ce récit, l’auteure lui permet de s’exprimer, le pétrolier pense et réfléchis sur les actes posés par le Capitaine Bardari durant les derniers moments de celui-ci.

Dans cette histoire, Nathalie Capitaine instaure une relation spéciale et privilégiée entre le Capitaine Bardari et l’Amoco Cadiz. Les deux vont vivre des moments difficiles et assez perturbants. L’auteure ose remettre à la place, les responsabilités des compagnies maritimes, la vie des marins abords de ce gros pétrolier, les moments de la tragédie bien décrits.

La plume de Nathalie Capitaine est belle malgré toute la noirceur de ce récit. On ressent bien que l’auteure veut transmettre aux générations futures un peu de l’histoire de ce drame, c’est un roman qui va toucher le lectorat jeune, adolescents et jeunes adultes qui aiment connaître des moments historiques. Puisque dans la mémoire de leurs aïeux, le naufrage de l’Amoco Cadiz est celui qui les a marqués que ce soit du déversement de produits dans l’océan, soit la perte de ce pétrolier, et aussi des conséquences multiples sur plusieurs volets, eau, environnement, terre, hommes.

Une belle lecture qui m’a permis de me remémorer un moment historique et de découvrir une façon de présenter ce naufrage en mettant en vedette le bateau et le Capitaine Bardari en premier lieu. C’est un agréable moment très instructif et intelligent, une belle façon de présenter aux jeunes des moments tragiques.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Mon Amoco Cadiz / Brother

Le nom "Amoco Cadiz" sonnait dans ma mémoire comme l'une des plus grandes catastrophes écologiques.



J'ai voulu me la rappeler et découvrir la plume de Nathalie Capitaine (ça ne s'invente pas!).



L'auteure raconte le drame de manière ludique et donne au pétrolier une conscience, une pensée, une âme.

Elle nous rappelle la responsabilité des compagnies pétrolières dans cette catastrophe et surtout travaille à la transmettre aux nouvelles générations afin que l'on oublie pas.





Merci à NetGalley ainsi qu'à l'auteure.

Je vous encourage à plonger dans cette lecture à votre tour !
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