Nathalie Machon

Dans ce guide bien illustré, on ne compte pas moins de 120 espèces de plantes sauvages, de la plus connue comme le chiendent à la plus discrète comme la violette. On découvre aussi l’ombilic-de-Vénus au joli nom évocateur mais qui peut servir à graisser les poêles, ce qui est beaucoup moins poétique, vous en conviendrez !





Ce guide a été co-écrit par une professeure d’écologie au Muséum d’histoire naturelle et un botaniste du CNRS, autant dire que c’est du sérieux. Mais sérieux ne veut pas dire pour autant rébarbatif, loin de là, et on a plaisir à parcourir les 195 pages de ce guide très complet.

Le sommaire nous y aide en précisant : « Comment utiliser ce livre ? »

Après quelques chapitres consacrés aux plantes sauvages, leur secret et leur utilisation, les auteurs nous proposent un vrai dictionnaire des plantes, classées par couleur, avec, dans chaque fiche, des photos, les usages de la plante, sa description ainsi que son biotope. Parfois s’y rajoute une petite histoire comme celle du coquelicot des champs devenu, dans les pays anglo-saxons, le symbole des soldats tombés au champ d’honneur.



Il y a deux lectures possibles à ce guide. On peut lire chaque page l’une après l’autre, comme on lirait un roman, et en s’attardant sur les caractéristiques de telle ou telle plante. C’est une lecture studieuse qui demande une certaine attention

Mais, rassurez-vous, on peut tout aussi bien folâtrer entre les pages agréablement illustrées de ce gros bouquin comme on le ferait dans un champ semé de fleurs sauvages. Et là, la cueillette est permise, on peut donc s’émerveiller de la fragilité du coquelicot, de la légèreté de la valériane officinale. On peut d’effrayer des propriétés du muguet des bois, car ce porte-bonheur est toxique.

Si vous avez une âme d’enfant, vous retrouverez avec plaisir le roseau de la fable tant récitée. Les romantiques effeuilleront la marguerite « Á chaque pétale ôté correspond un sentiment : il/elle m’aime un peu- beaucoup- à la folie- passionnément- pas du tout » Ça vous rappelle des souvenirs ?

Les plus gourmands apprendront à faire une sauce à l’oseille sauvage ou un sirop de menthe à moins qu’ils ne préfèrent la tarte aux framboises sauvages.

Les plus douillets sauront quelle plante utiliser pour calmer les piqures d’orties.

Les plus espiègles apprendront que le poil à gratter se nomme cynorhodon.

Les plus curieux découvriront que les fruits de la bardane ont donné l’idée du velcro et que les feuilles de la saponaire moussent comme du savon.

Les passionnés d’histoire ne sont pas oubliés avec cette anecdote sur l’utilisation de la bourrache comme aphrodisiaque et stimulant chez les soldats romains.



Si ce guide donne des indications médicales, il met en garde aussi en précisant « Si vous voulez utiliser les plantes sauvages pour vous soigner, faites-le avec beaucoup de précautions pour éviter les intoxications » voilà, c’est dit !



Ce guide est une mine d’informations que vous aurez plaisir à piocher et à partager.

Un livre à offrir et à s’offrir pour ses informations précieuses ou pour le plaisir.

Un ouvrage clair et concis sur une problématique d'actualité qui préoccupe autant les chercheurs que les citoyens ou les politiques.
Lien : http://sciences.gloubik.info..

Un guide très abordable et pratique proposé par le Museum d'histoires naturelles et qui s'inscrit également dans un programme de science participative puisqu'il est possible pour tous de recenser les espèces végétales de nos villes.

Les différents types de feuilles sont dessinés au début de l'ouvrage pour permettre un premier tri. L'ouvrage est aussi décomposé en plusieurs parties selon qu'il s'agisse d'arbres et d'arbustes, de plantes à fleurs (classées selon la couleur de la fleur). De nombreuses photos viennent accompagner les caractéristiques principales de chaque plante, permettant de les reconnaître facilement.

Un guide utile si vous souhaitez connaître la végétalisation urbaine.

Petit livre plutôt bien fait avec pour chaque arbre ou plante

Un bref synopsis au sujet de son utilisation, son histoire, sa floraison, sa culture;

Des clefs pour l'identifier;

Ses propriétés et usages.

A glisser dans son sac à main ou sac à dos !

Un guide à la découverte des plantes sauvages brillamment illustré par de nombreuses photos.



L'introduction claire et struturée permet de parcourrir les principes de base du règne végétal, les grandes familles de plantes, les différents usages et principes actif ainsi que les milieux dans lesquels les plantes évoluent.



Ensuite le guide offre plus d'une centaine de fiches par plantes classées selon une grille d'identification visuelle par couleur de fleurs. Chaque fiche donne une indication sur : la toxicité, le biotope, les autres noms, les éventuelles confusions et les divers usages (alimentaire, médicinal, artisanal, ornemental, ...)



En fin de livre, un index, très pratique, renseigne les usages et espèces abordés.

La biodiversité est en danger. Elle se réduit comme peau de chagrin sous la pression humaine et les conséquences de son usage de l’espace, de l’occupation de celui-ci et des pollutions diverses et variées issues de nos activités industrielles, agricoles ou touristiques. Mais, au cœur des zones urbaines, des villes ou des zones d’activités, la nature se glisse, s’immisce, s’insinue, discrète et délicate. Au point que botanistes et zoologues parlent maintenant d’une biodiversité urbaine, qu’ils étudient, surveillent et archivent. Vous pouvez, nous pouvons, tous, participer à ces inventaires de flore et de faune, dénombrant les populations qui s’installent ou sont déjà installées, quantifiant leur évolution, souvent négatives, parfois positives, cartographiant leurs migrations, parfois envahissantes, parfois timides, et leurs déplacements, fortuits. Semelles de chaussures, balayeuses, bas des pantalons, pneus des voitures sont de formidables propagateurs de graines, de ces graines urbaines issues de ces plantes urbanisées.

Habitant des murs et des gouttières, des pieds des arbres d’alignement et des cimetières, des bords de voies de chemin de fer, des périphériques, c’est le vivant des interstices, indispensable à une trame végétale qui, des friches circulent à bas bruit jusqu’aux squares et aux parcs.

Ce guide recense 240 invisibles, présentes mais que l’on ne voit pas parce qu’on ne les cherche pas et parce que nous sommes, souvent, devenus aveugles à la vie autre qu’humaine, autre que ces animaux et plantes domestiques que nous choyons dans nos intérieurs.

Ce guide vous ouvre les portes d’un nouveau programme de sciences participatives et citoyennes appartenant à l’ensemble Vigie-Nature initié et piloté par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Après les inventaires, toujours accessibles, STOC (pour les oiseaux), SPOC (pour les chauve-souris), SPIPOLL (pour les insectes pollinisateurs), Carnet en ligne (pour la cartographie des plantes sauvages), Observatoire des Saisons (pour l’étude du climat), Vigie-Flore (pour le recensement des plantes communes), Pl@ntnet (pour la capitalisation d’images de plantes), voici, en association avec Tela-Botanica, le programme « Sauvages de ma rue », dont le présent livre est le guide pour tous, simples débutants, amateurs éclairés ou botanistes. Pour réapprendre à voir, pour apprendre à regarder, pour retrouver le chemin de l’émotion à la découverte de l’observation de la fleur qui éclot, de l’arbre qui pousse ses premiers rameaux ou de l’herbe qui germe. Un pas pour comprendre l’écologie même urbaine.

Un livre rapide et agréable à lire, vous donnant envie de regarder la ville sous un angle nouveau, plus nature, entouré de goudron certes, mais comme la boite de Pandore, au fond du goudron, l'espoir...

Ce petit livre est très agréable à consulter, il a un format pratique, est très bien illustré et nous informe des trucs et astuces liés à ces plantes sauvages utiles, en revanche il comporte de nombreuses coquilles (fautes de frappes ou d'orthographe ?!).

Chaque fiche correspondant à une plante donne les informations permettant l'identification de la plante et du lieu où elle prospère et la replace dans la classification des espèces, enfin figurent donc également les différents usages pouvant en être fait. Mes petits bémols ; même si nous apprenons en quoi ces plantes peuvent nous être utiles, nous n'avons que très rarement la marche à suivre pour cette utilisation. De plus le paragraphe "risque de confusion" n'est pas toujours présent, est ce parce qu'il n'y a aucun risque de confusions ? On le soupçonne mais n'en sommes pas certains, et enfin une petite illustration nous permettant d'identifier la plante toxique avec laquelle nous pourrions la confondre serait un petit plus bien intéressant.

Une pépite ! vous est-il déjà arrivé de vous promener dans la rue et de vous demander : "tiens c'est quoi cette plante ?"



Ce livre très bien fait, pas cher et pratique à emporter avec vous, répondra à 90 % à vos interrogations.