Nous sommes tous exposés aux atteintes des idées virales. C'est comme l'hystérie collective ou un refrain qu'on a dans la tête et que l'on fredonne toute la journée, jusqu'à ce qu'on le passe à quelqu'un d'autre. Comme les bonnes blagues, les légendes urbaines, les religions loufoques, le marxisme. On a beau être plus malin que les autres, on a toujours un fonds d'irrationnel qui fait qu'on est potentiellement vulnérable aux atteintes d'un fragment d'information autoréplicatif.