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Critiques de Nella Bielski (6)
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Le dernier portrait de Francisco Goya

Ayant acheté, sans le feuilleter, le livre "Le Dernier Portrait de Francisco Goya", chez un bouquiniste, je pensais qu'il s'agissait d'une étude sur le très beau dernier portrait peint par le célèbre peintre. En effet "La Laitière de Bordeaux", ultime tableau de Goya, peint pendant son exil dans la cité bordelaise, est, avec presque un siècle d'avance, un jaillissement impressionniste.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Laiti%C3%A8re_de_Bordeaux

Tout le monde peut se tromper, moi le premier. "Le Dernier Portrait de Francisco Goya" ne parle en rien de ce tableau. Il s'agit en fait d'une pièce de théâtre curieusement foutraque qui débute par un prologue en 1988. Goya, selon cette pièce, est encore vivant à cette date et "apparaît sur le sentier Goya, vêtu d'une combinaison de plongeur sous-marin, palmes aux pieds, tout dégoulinant d'eau. Dès cet instant l'ambiance change et tourne plutôt au vaudeville". Les autres protagonistes sont un jardinier de cimetière, un ministre de l'agriculture, un footballeur, un nain sans âge, un cantonnier, etc. Il ne manque qu'un raton laveur.

La pièce se poursuit avec un bond spatio-temporel et tout ce joli monde (footballeur y compris) se retrouve, sans plus d'explications, à l'acte I en 1792. A l'acte II en 1808-1811. Puis, enfin, à l'acte III en 1827- 1828, pendant les derniers jours de Goya.

Des scènes amusantes et foutraques. Des clins d'oeil politiques dans l'air du temps (de 1988) mais pas toujours faciles à saisir plus de trente ans après.

Une lecture ni décevante, ni indispensable.
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C'était l'an 42

Nous sommes en 1942. Dans le Paris occupé, Karl Bazinger conscient de la barbarie du régime dont il dépend, vit mal sa fonction d’officier de la Wehrmacht. En Allemagne, son ami Hans Bielenberg est au service de la Luftwaffe. Comme Karl, il ne peut cautionner le régime nazi. Mais il va plus loin que la seule désapprobation, choisissant l’option de la trahison. En Russie, Katia Zvesdny est une jeune doctoresse qui subit de plein fouet la tourmente de l’histoire. Sa famille a été cruellement décimée à la fois par le goulag et le massacre de Babi Yar.



Les trois personnages n’ont qu’un faible lien entre eux, mais j’ai attendu ce lien pendant toute ma lecture, d’où une certaine déception au final. Par ailleurs, la construction ne m’a pas semblée harmonieuse : les deux premières parties racontent les parcours croisés des deux hommes, tandis que la troisième et dernière partie, déconnectée des deux autres, relate celui de la jeune femme russe. On survole les trois parcours, impossible de donc de s’attacher aux personnages, de les cerner vraiment. C’est dommage, car le contexte historique était intéressant et chaque histoire aurait pu être passionnante, avec plus d’épaisseur. Toutefois, Je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture, je tiens à le préciser.




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C'était l'an 42

Roman étonnant et décevant. Etonnant, parce que pendant deux parties, on suit Karl et Hans : leurs questionnements, leurs doutes, et puis, plus rien. Troisième partie, comme tombée de nulle part, apparaît Katia. Un vague rapport la lie avec Karl à la toute fin du livre, mais on se demande réellement ce qu'elle vient faire dans cette histoire. A la limite, si on m'avait dit que c'était un recueil de nouvelles, j'aurais trouvé le procédé de les relier entre elles, même par un fil ténu, intéressant, mais là, c'est un roman et sa structure me laisse pantois.

Décevant, parce que le début est bien mené, mais très vite, le livre ronronne et finalement tourne à un rythme très ralenti. Les personnages manquent d'épaisseur, et l'époque, sur laquelle il y a beaucoup de choses à dire, n'est qu'une toile de fond, douloureuse, certes, mais peu décrite.
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C'était l'an 42

L’histoire se passe en 1942 alors que la barbarie nazie est à son apogée. « En échec devant Moscou, la Wehrmacht s’orientait vers le Kouban et le Caucase » (p. 9.). Trois personnages, aux destinées tragiques, vont se croiser…



Un roman bien écrit, mais très dense, très complexe (il faut posséder un background historique et culturel important concernant la seconde guerre mondiale), et foisonnant de personnages, tant et si bien que le lecteur s’y perd un peu… Cela n’est pas sans nous faire songer aux romans de Dostoïevski. Néanmoins, on s’attache aux personnages principaux, rendus humains par leur lucidité quant aux atrocités commises par les nazis, par leur destinée tragique et leur instinct de survie dans un univers déshumanisé. Quelques longueurs, notamment dans la narration de l’histoire des divers personnages, sont à noter. Un formidable message d’espoir, celui de la perpétuation de l’individu, pris dans les soubresauts de l’Histoire, à travers ses descendants.
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C'était l'an 42

j'ai été passionnée par ce livre du début a la fin, par contre je n'ai pas du tout apprécié la fin de cet histoire....

je me suis rapidement attaché aux différents personnages, et la façon d'écrire était très sympa !

mais on dirait que l'auteur a eu une urgence et a bâclé la fin ?!?

on en reste surpris par cette fin si abrupte !

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Deux oranges pour le fils d'Alexandre Lévy

Une lecture courte et agréable que je recommande.



J’ai beaucoup aimé ça livre mais je n’ai malheureusement pas compris la fin, ni aperçu le véritable parallèle avec Alexandre Lévy … si quelqu’un peut éclaircir ces deux points, merci d’avance.



………………………….
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