James Ensor - Les masques et la mort
Ce tableau rempli de couleurs crues et d’images saisissantes est construit avec une facture massive et des formes aux contours très nets.
Il représente une phase de transition qui s’explique en partie par l’évolution de la position d’Ensor dans les cercles artistiques à Bruxelles.
Cette toile incorpore la luminosité et les qualités linéaires graphiques qui caractérisèrent son œuvre à partir de 1890.
Elle annonce également les œuvres de plus en plus faciles et moins inventives qu’il exécuta après 1900.
Les masques, squelettes et pierrots que l’on trouve dans son œuvre symbolisent, selon la tradition, la dissimulation, la mort et le désespoir.
Ce sont des moyens inventifs de critique satirique et sociale et révèlent son cynisme.
Ils relient la tragédie théâtrale et le grotesque, forçant le passage du symbolisme vers l’expressionnisme.
Il influença le développement du mouvement surréaliste.
(page 125)
Notre but dans cet ouvrage a été de considérer les choses sous un nouvel angle et de fournir un point de départ, d'enthousiasmer et d'inspirer ceux qui ont peu de connaissance en histoire de l'art et de constituer un ouvrage de référence utile pour les amateurs chevronnés.