Chapitre 2 :
Mary
«…Mais cet homme, il est différent des autres. Il ne s’agite pas, il ne paraît pas surpris, mais se réveille doucement, l’air rêveur, lentement et de façon sexy. Comme un lion se réveillant d’une sieste à l’ombre.
— Salut, bébé, dit-il en me souriant et en posant une main sur son front en dévoilant son triceps d’une beauté à couper le souffle.
Oh. Mon. Dieu.
— Salut.
— Tes points ont une sacrée puissance.
— Je suis vraiment désolée, m’excusé-je, en recentrant sa tête au milieu de mes cuisses. Je pensais réellement que tu allais te baisser.
Il détourne ses yeux des miens pour les poser sur mes lèvres, mon décolleté, puis mon ventre, avant de me regarder de nouveau dans les yeux.
— Ne t’excuse pas. Tu m’avais prévenu.
Mon Dieu, il a une telle façon de me regarder. Mes cuisses se contractent, c’est comme s’il me contrôlait comme une marionnette.
— Ah oui ?
Il hoche la tête.
— Voilà les problèmes, dit-il en haussant un sourcil. Et te voilà... »
Chapitre 1 :
Jimmy
«…Pow fait le jab qu’elle m’envoie dans le ventre avant que je me penche en avant. Le goût de la boisson énergétique que j’ai bu une heure auparavant me revient en bouche. Avant même que je reprenne mon souffle ou que je lève mes gants pour ralentir ses coups, elle cogne mon sternum avec un crochet qui me coupe immédiatement la respiration. Je me mets alors à suffoquer avant de tituber jusqu’aux cordes.
— Bon sang, gémis-je. Qui es-tu ?
Elle sourit et ses yeux s’illuminent. Son magnifique sourire me touche en plein cœur. Puis elle sautille sur ses orteils et claque ses gants l’un contre l’autre devant son visage. Whap, whap.
— Moi, c’est Mary ! dit-elle à travers son protège-dents. Et toi, tu es lent.
C’est mignon. Mais vraiment… non. Personne ne me parle comme ça. Personne... »
C’est un macaron enrobé de chocolat. Il fallait s’en douter.
— Alors ? dit Valdez alors qu’un peu de chocolat fondu se glisse aux commissures de sa bouche. Qu’en penses-tu ?
Je le regarde et mâche mon macaron, qui a tellement le même goût qu’elle que ça me rend un peu fou à l’intérieur.
— Vas-tu lui poser la question ?
Je regarde les anneaux parfaitement alignés sur un présentoir en velours gris.
— Comment sais-tu que c’est le bon moment ?
Je déglutis bruyamment et m’essuie la bouche avec mon pouce et mon index.
Valdez mâche et me regarde.
— Comment sais-tu que tu as soif ? Comment sais-tu que tu as faim ? Comment sais-tu que tu es en vie ? Tu le sais, c’est tout, mec.
Il me donne un petit coup avec son doigt sur ma poitrine.
— Tu le sais, point barre.