On l'aimait donc avec une certaine reconnaissance parce que ce troisième fils était d'une humeur plus stable et plus normale que beaucoup de nos semblables, or les gens se réjouissent et se sentent plus rassurés en compagnie de ces individus ternes. Parfois on parlait de lui avec une bienveillance émue qui allait jusqu'aux larmes, parce qu'il est très reposant de savoir qu'il existe quelqu'un de plus effacé que soi ; c'est si commode, si réjouissant, si tonique d'aimer un tel homme…
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