Ses pensées l'envahirent un bref instant, puis il revint au moment présent. La phaëne était toujours là, assise, mais ne disait pas un mot. Il la contempla.
Sa tenue ample avait quelque chose de captivant. Une luminosité à peine perceptible semblait en émaner sans pour autant qu'il soit possible de la saisir du regard. C'était comme essayer de recueillir de l'eau ou de capturer de l'air dans le creux de ses mains. Le liquide s'échappait inexorablement. Comme un halo brumeux, vaporeux et scintillant...
Au delà de ses vêtements, l'aura semblait plus largement envelopper son corps, son être.