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Citations de Nicolas Baillencourt (17)


Au commencement était
L’espace infini, le vide incommensurable.
Surgissant du néant, les astres et la lumière s’étreignirent ;
Les ténèbres se muèrent, les ombres s’astreignirent
Et, dans son immense bienveillance, Shara se fit architecte,
Et façonna son fils.

Dans un geyser de matières, les éléments déferlèrent.
La terre et le ciel ; le feu et la mer,
Tous quatre s’enlacèrent alors que Nezubse naissait.

Plus chaude que la braise, plus sombre que la nuit,
Des astres vint d’échoir une pluie.
Celle-ci heurta Nezubse de plein fouet,
Lui arrachant des portions de matière
Qui, à leur tour fusionnèrent et en quatre lunes se constituèrent.
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Je pense que notre psychologie est au moins aussi influencé par notre vécu que par notre naissance, et les dons que l’on a acquis côtoient ceux que l’on a toujours possédés.
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Reclus dans l’infinité agonisante de l’astre, l’homme patiente sereinement.
Il attend que tout savoir soit en sa détention.
Par-delà flots et montagnes, dans les courants du temps,
Se méprenant sur sa nature propre, il distillera son impétueuse imagination.
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- Il y a tout de même un problème : tu n’as pas de cheval.
La phaëne éclata d’un rire cristallin.
- Penses-tu sérieusement que j’aurais traîné tous ces sacs à pied ? demanda-t-elle, incrédule.
Puis, reprenant son sérieux, elle se concentra quelques secondes et ajouta :
- Ölan, mon cheval, est un peu plus loin, à la lisière du bois.
- Tu peux communiquer avec lui ?! s’étonna le jeune homme, impressionné.
- Ma connexion avec les animaux est assez médiocre, avoua-t-elle. Je parviens à détecter où il est, mais ne peux pas réellement échanger avec lui. Je suis bien plus douée pour communiquer avec les insectes, ajouta-t-elle avec un sourire.
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Nous avons des devoirs et une certain éthique à respecter, mais nous n’en sommes pas moins humains. Nous avons également un cœur. Certains parviennent mieux que d’autres à le dompter, voilà tout.
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Si tu es seul avec une fille, oublie tes instruments ou elle risque ne pas rester longtemps.
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Des guerres il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Il faut croire que notre nature est telle qu’en tout temps il y aura des hommes pour en haïr d’autres.
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Le barde leur conta une histoire populaire portant sur les déboires d’un jeune paysan qui avait délaissé les prières aux esprits de la nature et ne cultivait plus ses champs que pour l’or que lui rapportaient les récoltes.
Les idoles, à l’origine de toute vie et sans lesquelles pas une pousse ne sortait de terre, n’appréciait guère d’être ainsi ignorées. Aussi, décidèrent-elles de le ramener à plus de raison et mirent-elles tout en œuvre pour que l’homme comprenne son erreur.
Le pauvre paysan avait beau se démener, faire tout convenablement pour que les champs soient fertiles, à chaque saison sèche le même scénario se répétait inlassablement. Il ne récoltait que des plantes rachitiques ou des céréales atrophiées.
Malgré tout, l’agriculteur ne se démoralisait pas et persistait, forçant les esprits à trouver de nouvelles ruses afin de lui faire comprendre qu’il aurait beau essayer tout ce qu’il voulait, seules les âmes de la nature pourraient réellement féconder et amener à maturité ses cultures.
Le récit portait sur les différentes manières qu’employaient les divinités pour mettre à mal ses efforts. Leur ingéniosité et la ténacité réciproque des protagonistes montaient crescendo jusqu’à la fin de l’histoire ou l’homme, devenu vieux et incapable de manier les instruments des champs, voyait alors l’inimaginable se produire.
A chaque saison, les plus belles récoltes poussaient dans son domaine sans qu’il n’ait rien fait. Ce fut alors, sur la fin de sa vie, qu’il comprit et accueillit les esprits comme de vieux compagnons qui, en fin de compte, ne l’avaient jamais abandonné.
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Le garçon n'eut pas le temps de réagir. Avec une rapidité incroyable, une vague de chaleur se déversa en lui ! Cette sensation était vraiment surprenante : elle possédait une âme... et, aussi étrange que cela puisse paraître, elle avait également une force ! Minon percevait clairement l'origine de cette énergie. Il ressentait un amour profond, universel. D'une certaine manière, il avait l'impression d'être envahi par l'amour originel, incommensurable et inconditionnel.
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Du haut de ses onze ans, il ne parvenait pas à comprendre toutes les subtilités dont le monde était témoin sans même sembler s'en rendre compte ; comme si tous les hommes étaient devenus aveugles. Mais aveugles à quoi ?
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- Je tiens à te remercier à nouveau pour tout ce que tu fais.
Il plongea ses yeux gris dans ceux d'Aëlie.
- Malgré toutes les épreuves pas lesquelles nous sommes passés, tu persistes à me suivre. J'ignore pour quelles raisons exactement, et je sais bien que tu ne peux pas me le dire, mais cela ne doit pas m'empêcher de te remercier. Merci d'être toujours là.
Les iris de la phaëne se dilatèrent étrangement. La douceur, la chaleur, la bienveillance de son amie occupaient tout l'espace. Aëlie n'était pas un être lunaire, aucun canal ne les reliait. Pour autant, à ce moment précis, il pouvait sentir la force du lien qui les unissait. Une forme de magie tout autre. Une magie universelle : celle de l'amitié sincère et immuable.
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Bienvenue dans le royaume d'Hägrabönze,
héritage de ses ancêtre.

Respect des anciens,
force et volonté,
honneur et gloire.

Puissiez-vous être touché par la grâce
et la hardiesse qu'abritent nos cimes.
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Ses pensées l'envahirent un bref instant, puis il revint au moment présent. La phaëne était toujours là, assise, mais ne disait pas un mot. Il la contempla.
Sa tenue ample avait quelque chose de captivant. Une luminosité à peine perceptible semblait en émaner sans pour autant qu'il soit possible de la saisir du regard. C'était comme essayer de recueillir de l'eau ou de capturer de l'air dans le creux de ses mains. Le liquide s'échappait inexorablement. Comme un halo brumeux, vaporeux et scintillant...
Au delà de ses vêtements, l'aura semblait plus largement envelopper son corps, son être.
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Etant de la même filiation, nous avons reçu une éducation, nous avons grandi dans un environnement propre à nous-mêmes. Tu peux observer n'importe quelle société ; tu trouveras toujours des traditions, des coutumes transmises de génération en génération. C'est un phénomène normal. quelque part nous sommes le fruit d'une équation qui n'a rien de divine.
- Vous ne croyez donc pas aux forces de la nature ? Ni en leur influence sur nous ?
- Je ne dis pas cela, je pense que notre psychologie est au moins aussi influencé par notre vécu que par notre naissance et les dons que l'on a acquis côtoient ceux qu'on a toujours possédés.
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Reclus dans l'infinité agonisante de l'astre, l'homme patiente sereinement,
Il attend que tout savoir soit en sa détention
Par delà les flots et montagnes, dans les courants du temps
Se méprenant sur sa nature propre, il distillera son impétueuse imagination.
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Il semblait évident que son compagnon aimait s'abandonner au flot des sentiments. Ses récits en étaient tellement imprégnés qu'il ne pouvait en être autrement. Seule une âme d'une extrême sensibilité, capable d'une grande empathie, pouvait ainsi se projeter suffisamment dans les rôles des personnes qu'ils jouaient au point de les faire littéralement prendre vie. C'est en cela que le barde excellait vraiment. Il vivait pleinement chacune des scènes, chacun des protagonistes, tant et si bien qu'il parvenait à en incarner et à en transmettre toute la substance et la complexité.
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Totalement libérée de son enveloppe charnelle, son âme était à présent comme aspirée, transportée par ce tourbillon qui, au fur et à mesure de son ascension, se drapait de paysages inconnus, de pensées nouvelles, de voix étrangères, de sensations mystérieuses.
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