Il y avait toujours un chat, un forum. Il y découvrait d’anonymes internautes échangeant insultes et anathèmes sur les sujets les plus variés : l’intégrale de Bach par Glenn Gould, l’allaitement maternel, l’enseignement dans les écoles primaires. La moindre théorie, la moindre opinion était aussitôt, réfutée, ridiculisée. Les plaidoyers pleins de fougue succédaient aux réquisitoires impitoyables, tous n’ayant qu’une chose en commun : leur orthographe approximative.