Il vit le corps de son collègue, étendu au milieu de la chaussée. Jérôme était encore en vie, mais paralysé par ses blessures.
Ses yeux entrèrent en contact avec les siens. Il lut dans ceux-ci la peur et l'incompréhension, de même qu'un appel au secours au moment où la roue du bolide roula sur sa tête. Le crâne se déforma et éclata littéralement sous la pression.
Instinctivement, Séchaud porta ses mains devant sa bouche et cessa de respirer. Face à l'explosion de sang, d'os et de matière cérébrale répandus sur le bitume, il ne put réprimer une montée de vomi.