La grande hétérogénéité des tableaux cliniques schizophréniques laisse penser que les mécanismes de production des différents symptômes sont multiples. Il paraît difficile de mettre sur le même plan, par exemple, la persécution (impression qu’ont certains patients qu’autrui leur en veut) et l’impossibilité d’initier des actions. Même dans un cadre ayant été circonscrit de manière plus étroite comme la catatonie (qui regroupe certaines manifestations motrices de la schizophrénie), l’agitation et la catalepsie (se caractérisant par le fait que le patient paraît figé, comme une poupée de cire) ne paraissent pas relever des mêmes mécanismes.