« Car les discours sur le désir, philosophiques ou psychanalytiques, visent tous, pardon de l’évidence, à définir le désir. Etymologiquement, à le délimiter. D’une certaine manière, à le canaliser. Qu’il soit vu comme manque ou moteur, souffrance ou jouissance, qu’il faille le brider ou l’attiser… C’est vrai du calcul des plaisirs d’Epicure. De l’ascétisme des stoïciens, de Descartes…De la spiritualisation des passions de Nietzche, de la sublimation freudienne ou lebenstrienne… Brillant. »