Leffrinckoucke : du sable, des blockhaus et des marées. Des dunes y étalent leur mollesse, reculent peu à peu sous le vent et laissent des sentiers approximatifs serpenter entre des touffes végétales clairsemées et les masses bétonnées de bunkers éventrés, où se diffusent les remugles répulsifs des urines des pisseurs occasionnels. Un peu plus loin, des masses métalliques sans nom s’agrippent à ce qui reste de la plage grignotées par la mer et le goudron.
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