AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de steka


10 janvier 1503 à Torsiano – Aux Dix de Pouvoir
 Ce Seigneur (César Borgia) m’a fait appeler aujourd’hui. Il m’a dit : « (…) Tu vois où j’en suis avec ces gens-là qui étaient nos ennemis communs : les uns sont morts, les autres captifs, le reste en fuite ou assiégés chez eux et, entre autres, Pandolfo Petrucci, qui doit être le dernier objet de notre entreprise et nous assurer la tranquillité commune : il est nécessaire de le chasser de Sienne, car avec le cerveau qu’il a, l’argent qu’il peut gratter, la place-forte qu’il occupe, il serait, dans le cas où il se maintiendrait debout, une étincelle capable de causer les plus grands incendies ; il nous faut donc au lieu de dormir sur nos lauriers, l’assaillir totis viribus ; je ne considère pas comme difficile de le bouter hors de Sienne, mais c’est entre mes mains que je voudrais l’avoir. Et c’est pourquoi le pape l’endort à force de brefs, lui démontrant qu’il se contenterait qu’il voulût bien ne regarder comme ses ennemis que les ennemis du Saint-Siège, etc., cependant que je pousse mes troupes en avant, car il est bon d’engeigner les maîtres en traîtrise. (…) Je suis décidé en effet, maintenant que j’ai privé mes ennemis de leurs armes, à les priver également de leur cerveau, lequel n’était autre chose que Pandolfo avec toutes ses ruses. »
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}