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4.05/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Nicolas Pontic est spécialiste en histoire militaire.

Il est le directeur de la publication du magazine "2e Guerre mondiale" et le rédacteur en chef adjoint de "Champs de bataille".

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Le 5 juillet 1943 au matin, 780 000 soldats et 2 800 chars et canons d’assaut allemands se lancent à l’attaque des formidables défenses du saillant de Koursk érigées par l’Armée rouge. Forts de 2 millions d’hommes et plus de 5 000 chars, les défenseurs soviétiques vont résister à la poussée des deux pinces que forme l’offensive allemande et qui cherchent à sectionner le saillant à sa base : elles doivent se rejoindre à l’est de Koursk. Durant deux semaines, les combats sont d’une rare intensité, sur terre et dans les airs. Finalement, Hitler ordonne l’arrêt de l’opération car, d’une part, les Alliés ayant débarqué en Sicile, il a besoin de troupes pour les repousser et, d’autre part, les Soviétiques ont lancé de grandes contre-offensives de part et d’autre du saillant.
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Si le front de l’Est est primordial dans le déroulement du second conflit mondial, à l’intérieur même de la guerre germano-soviétique se dégagent des événements clés, des batailles représentant un « tournant » dans le conflit. Le premier se situe à la fin de l’année 1941, lorsque la Wehrmacht est stoppée puis repoussée lors de la « bataille de Moscou ». C’est le premier grand coup d’arrêt que subissent les forces armées allemandes depuis le début de la guerre en septembre 1939. Le second tournant est celui de la « bataille de Stalingrad », qui se solde pour les Allemands par l’encerclement de l’une de leurs armées dans la ville, puis sa destruction en janvier 1943.
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Toute bataille est la résultante d’un contexte militaire, stratégique, économique et politique. La bataille de Koursk ne déroge pas à cette règle. En cette troisième année de conflit, les perspectives sont différentes pour les deux belligérants du front de l’Est. Pour Hitler, pressé de toutes parts, l’enjeu de cette campagne d’été est de cimenter la cohésion des forces de l’Axe et de l’opinion publique allemande, tout en infligeant une défaite suffisamment lourde à l’Armée rouge pour pouvoir se retourner contre les Alliés.
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Maskirovka est un terme russe qui peut se traduire littéralement par « camouflage ». Au sein de l’Armée rouge, il désigne un ensemble de moyens visant à tromper l’ennemi sur ses intentions, ses forces et leurs positions. Ces procédés peuvent être actifs ou passifs, et englobent la dissimulation, l’imitation à l’aide de leurres et de matériels factices, les manœuvres destinées à induire en erreur l’ennemi et la désinformation.
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L’histoire du renseignement revêt un aspect particulier dans le champ de l’étude historique : par essence, les actions et méthodes des services d’espionnage sont secrets et les documents sont donc rarement disponibles. Par ailleurs, les ramifications et les enjeux des actions secrètes sont tels qu’ils font souvent l’objet de manipulations a posteriori.
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Ce sont bien ces moyens qui ont ralenti, puis stoppé, l’offensive allemande au nord et au sud du saillant. Ce sont bien ces moyens qui ont fait échec à l’implacable Blitzkrieg.
Ce savoir-faire soviétique n’est pourtant pas né à la veille de la bataille. Les graines ont été semées durant l’entre-deux-guerres, lorsque des esprits nouveaux ont tenté d’élaborer un art de la guerre « socialiste ». Formée dans le terreau de la guerre civile russe de 1917, l’Armée rouge est, en 1943, le produit de facteurs sociaux, économiques, politiques et culturels qui s’enracinent dans les années 1920 et peut-être avant. Reste donc à élaborer une histoire « totale » de la bataille de Koursk, qui ferait appel aux diverses branches des sciences humaines pour déceler et expliquer les forces sous-jacentes à l’avènement d’une Armée rouge moderne et capable de mettre en échec une des plus puissantes armées de la Seconde Guerre mondiale.
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Les Allemands doivent percer avec célérité et progresser chaque jour à travers une ligne de défense soviétique, n’ayant que quatre ou cinq jours avant de voir surgir les réserves blindées de la Stavka. Or, si les Allemands réussissent, au nord comme au sud, à percer la première ligne de défense soviétique le premier jour, dès le second ils prennent en revanche du retard sur leurs plans. Cela donne aux Soviétiques le temps de rameuter des réserves opérationnelles, puis stratégiques, qu’ils jettent sur les flancs des percées allemandes, les ralentissant considérablement. Finalement, les Allemands perdent dès le troisième jour, lorsqu’ils n’arrivent pas à percer la seconde ligne d’un seul élan.
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La bataille de Koursk est aussi une bataille de matériel, où vont s’affronter les meilleurs chars et avions de combat des deux camps. Nous avons tenté de dépeindre ici, humblement, le tableau de ce duel mythique qui soulève toujours des points très discutés. Voici donc le récit, aussi équilibré que possible, de la bataille du saillant de Koursk, depuis sa genèse jusqu’à son dénouement.
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