L'orphelin Astro exerce le même pouvoir de séduction sur l'imaginaire : au lieu de rêver escorté par une meute sauvage, le lecteur se projette dans les capacités surhumaines du robot. Toute l'humanité du héros tient donc bien au fait qu'il n'en fait justement pas partie, qu'il en est exclu, isolé, et que c'est cette marginalisation même qui lui permet d'en reconquérir les valeurs perdues. Astro est notre ami imaginaire, celui qui nous protège contre une humanité qui a oublié son nom.