Les ultimes déclarations des accusés ne devaient cependant pas provoquer d’incident majeur : en effet, tous, sans exception, se reconnurent coupables. Et si certains, tels Iagoda, Rykov ou Boukharine nièrent leur responsabilité directe sur tel ou tel point précis, cette attitude ne pouvait, en fin de compte, que servir l’accusation, lui permettant de couper court aux rumeurs propagées par des observateurs sceptiques qui s’étonnaient déjà de la trop parfaite complaisance des accusés tout au long des débats.