Nationalité : France
Né(e) à : Paris ,
1542
Mort(e) à : Rouen , le
12/11/1617
Biographie :
Nicolas de Neufville, marquis de Villeroy, seigneur d'Alincourt et de Magny, baron de Bury, Grand Trésorier de l'Ordre du Saint-Esprit de 1578 à 1588.
Le 11 novembre 1567, succédant à son beau-père, il est nommé Secrétaire des commandements et des finances du Roi pour les provinces de Champagne, Bourgogne, Bresse, et la Savoye, l'Allemagne et la Suisse, charge devenue Secrétariat d'État des affaires étrangères, il est disgracié par Henri III en 1588.
Il sera Secrétaire d'État à la Guerre de 1594 à 1617, sous Henri IV et Louis XIII.
"Nicolas de Neufville, seigneur de Villeroy, gendre de Claude de l'Aubespine, premier du nom, fut fait Secrétaire d'État le 11 novembre 1567, n'étant alors âgé que de vingt-quatre ans. Il fut envoyé, en 1570, en Allemagne, pour régler les articles du contrat de mariage de Charles IX avec Elisabeth d'Autriche, fille de l'Empereur Maximilien II ; et chargé, en 1573, de l'accomodement avec les Rochellois, puis remercié, par le Roi Henri III, le 8 septembre 1588. Il demeura toujours fidèlement attaché au Roi Henri IV, qui le rétablit dans sa charge de Secrétaire d'État à la mort de M. de Revol, par provision du 30 septembre 1594. Il entama les négociations de la paix qui fut conclue à Vervins, le 2 mai 1598, et renouvela, en 1611, le traité de neutralité de la Franche-Comté, accompagna le Roi dans ses voyages en Poitou, en Bretagne et en Guyenne. Il fut commis, par pouvoir donné à Poitiers le 11 janvier 1616, pour traiter de la paix avec le Prince de Condé, conjointement avec le Maréchal de Brissac, lieutenant général en Bretagne. Les intrigues du Maréchal d'Ancre le firent remercier, le 9 août 1616. Il fut rétabli après la mort de ce Maréchal ; il avait été aussi Ministre de la guerre, et mourut le 12 novembre de la même année 1617." (De l'ancienne France etc., Nicolas de Viton - M. de Saint-Allais)
"Décembre 1617 - Le 13 du mois, M. de Villeroi décéda d'une descente de boyaux dont il avait été autrefois travaillé, et qui le reprit avec des accidents si fâcheux qu'il ne fut que trente-huit ou quarante heures malade. Sa fin fut très belle et digne d'un chrétien ; pour sa vie, elle a été tellement reconnue, non-seulement par la France, mais par toute l'Europe, pour avoir servi cinquante années en la charge de secrétaire d'État, que je n'en ferai ici aucune mention." (Paul Phelypeaux de Pontchartrain, Journal de la régence de Marie de Médicis)
+ Voir plusSource : Divers ouvrages d'histoire
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