Mon homosexualité vécue sans être encore assumée avait comme hissé ma féminité, l'avait découverte, mise à nu, façon peut-être de m'affranchir de mon père, moi son fils imaginaire, de me démarquer des femmes viriles qui fréquentaient les mêmes endroits que moi où, je le comprends à présent, ma nouvelle féminité me servait d'alibi.
(pp. 94-95)