Je vois le ciel. Il disparaît.
Je vois le ciel. Il s'évanouit encore.
Je vois le ciel. Puis, aussitôt après, la terre...
Les chaînes de la balançoire grincent à chacun de mes mouvements. Je me dis que si me propulse assez fort, je pourrais effleurer les nuages du bout de mes pieds. Je savoure ce moment d'apesanteur, cette seconde où, juste avant de redescendre, j'ai la sensation que mon corps flotte, qu'il est léger... léger. Je voudrais m'envoler, nager dans les airs, et apercevoir maman.