Nos regards s’accrochent et notre poignée de main dure sans doute un peu plus qu’elle ne le devrait. Une nanoseconde qui semble durer une heure. Il a la peau douce et chaude, et ses yeux sont vraiment magnifiques. Mon cœur accélère et je crois même que je ne respire plus. Axel s’apprête manifestement à dire quelque chose, et je ne sais pas ce qui aurait pu se passer si mon bus – le bon cette fois ! – n’était pas arrivé à ce moment précis, mettant fin à cet instant si particulier. On se lève en même temps, un peu gênés, et peut-être aussi un peu dépités que ces secondes magiques que nous venons de vivre s’arrêtent de façon si impromptue.