De quoi as-tu pris conscience, exactement ? lui demandé-je alors d'une petite voix.
Il inspire profondément, pince fortement ses lèvres entre-elles, y fait délicatement glisser sa langue afin de les humidifier légèrement, puis se lance enfin :
En vérité, je l'ai probablement su dès le premier instant où je t'ai vu, néanmoins... j'ai toujours refusé de me l'admettre, souffle-t-il douloureuse- ment. J'ai toujours refusé d'admettre que j'étais déjà fou amoureux de toi, avant même que tu ne me salues pour la toute première fois.