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Critiques de Noël Herpe (16)
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Biographie d'Éric Rohmer

Peut étre le cinéaste le plus doué du cinéma français. Et l'un des plus méconnu hélas . L'image populairement répandue de lui qui en fait un auteur réservé aux "intellos" prive le public de l'oeuvre majeure de cet amoureux de la langue française qui avait à coeur de ciseler ces oeuvres avec des dialogues magnifiques et une exigence intellectuelle incontournable . Rohmer reste aujourd'hui avec Cavalier , l'un des auteurs parmi les plus cérébraux du cinéma français . Ce livre trés bien fait permet de faire davantage connaissance avec cet immense artiste du 7 éme art français . Pour tout ceux pour qui le cinéma e n'est pas que Boon , Dubosc , ou Tf1 . Incontournable .
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Objet rejeté par la mer

Noël Herpe Objet rejeté par la mer

Journal 2014-2015

l'arbalète gallimard , ( 191 pages – 19€)





Noël Herpe offre un nouveau volet de son journal couvrant les années 2014 – 2015, articulé en quatre temps. Il se plaît à rapporter la définition de son patronyme, qui donne le titre à cet opus. Mais ne serait-il pas plutôt l'objet rejeté par la mère ?

Cette mère qui a quitté le foyer et revient omniprésente dans ce recueil.

Ne se considère-t-il pas «  comme un objet inutile » dans la cour de l'Académie des beaux-arts ?



Dans le premier chapitre, intitulé « du passé », Noël Herpe plante le décor de son lieu d'écriture, disposition qu' il a ensuite modifiée. Il ne nous fait pas faire le tour du propriétaire comme Thomas Clerc dans son Interieur. Toutefois, la description est très précise. En cinéphile averti, il réserve un mur blanc pour la projection de films.



Une vague de nostalgie déferle sur ces pages. Le narrateur a été marqué par « le marasme familial », le départ de la mère. Ce sont les photos qui ont cristallisé les rares moments de bonheur, entachés par la présence de ce « garçon baba cool ».

Il se remémore les voyages faits avec son père, en Bretagne, en Provence, « les nuits à la campagne », les odeurs, ses compagnons les chiens. Les soirées avec sa grand-mère quand le théâtre s'invitait dans les chaumières, grâce à Pierre Sabbagh.

Les sorties avec sa mère, il les filmait. Il évoque les émissions de radio ( Le Masque et la plume) et de télévision qu' il écoutait avec son père, «  dans une promiscuité un peu triste ». Comme l'affirme Haruki Murakami : «  Certains souvenirs se refusent à sombrer dans l'oubli quel que soit le temps écoulé. Des souvenirs qui gardent toute leur intensité et restent en nous comme la clé de voûte de notre temple intérieur ».



Dans ce journal, Noël Herpe consigne ses travaux, séminaires, colloques et lectures. Il se remémore les stages qu'il a animés avec parfois la présence d' «  un emmerdeur » qui «  cherche des poux aux intervenants », ce qui rappelle « la lectrice vipérine » dans L'écrivain national de Serge Joncour.

Il évoque sa thèse, qualifiée par « le méchant du jury » de « rêverie d'un lecteur solitaire », sa situation précaire de pigiste, tel « un acrobate sur une corde raide ».

Il a «  l'impression de n'être fait que des textes fondateurs qui l'ont traversé ».



Le second volet nous présente Edouard, cet être « compliqué » dont l'auteur s'est entiché, malgré une tierce personne entre eux deux. Mais Noël Herpe avait besoin de « quelqu'un qui soit pris, comme lui, dans ce jeu de miroir avec la mère dont on ne guérit pas ». Il connaît les affres de l'attente, de la séparation, de la jalousie et redoute d 'endosser, «  comme son père, le rôle du cocu masochiste ». Y aurait-il un gène comme Erik Orsenna l'a démontré pour justifier les échecs amoureux de son père et lui-même ? Rares sont les effusions, les étreintes, par pudeur peut-être, pourtant Edouard sait le draper de tendresse, ce qui fait fondre l'amoureux.La phrase rituelle, entre eux, au réveil : «  Vous êtes con » n'est pas particulièrement pétrie de bienveillance. Ses liens amoureux connaissent des hauts et des bas, surtout quand Noël Herpe doit accepter un triangle amoureux.Il dévoile sa conception de l'amour et la définition du verbe aimer : « Aimer quelqu'un , c'est peut-être cela : faire affleurer, en lui, ce qui se dérobe à la lumière ». Il trouve dans Beauvoir des «  mots qui semblent écrits pour dire son histoire avec Edouard ».

Il y a Salah, son escort boy, toujours prêt à le suivre « jusqu'au bout du monde »,

mais qui lui fait faux bond parfois. Salah, addict à ses textos, indifférent à un film avec Jean Marais, ce que Noël Herpe comprend puisque lui non plus ne vibre plus.



Trois mots clés, récurrents, interpellent et résument assez bien les préoccupations de l'auteur : «  fétichisme » ( un coffre qui renferme son « double » féminin), « obsessions « et «  rêverie » parfois «  romantique ou sentimentale » .

Pour celui qui a lu les précédents journaux, on retrouve le narrateur aimant se travestir, porter une boucle d'oreille, des mains baguées et des bottes à talon.



Il confie également toutes ses peurs, ses frayeurs : phobie de l'avion, vertige ( escalators, ascenseur de verre, étroites passerelles au-dessus du vide), des méduses.

Ce qui n'est pas pour rendre le quotidien confortable.



Le portrait du narrateur se tisse aussi par la vision qu'en donnent ses amis, « celui d'un gamin éternellement impatient, inadapté ». On croise Arthur, qui n'est autre que l'auteur de Correspondance secrète qu'il a rédigée en duo avec Dominique Fernandez. Arthur qui se moque de sa « manie de planifier ».

Quant à sa mère, elle le prend pour un enfant «  de six ans », «  un fil de silence » recouvre sa « préférence pour les garçons ».





On suit le narrateur dans sa recherche d 'un nouveau logement, ses diverses visites, avec l'oeil censeur de sa mère ou d' Edouard. Il rêve de pouvoir jouir de la compagnie d'un chat et de la présence d' Edouard. Cette quête d'un nouveau nid lui fait réaliser que «  quelque chose en lui se refuse à quitter ces lieux qui portent l'empreinte du passé ».Noël Herpe montre bien comment les pièces meublées renvoient aux acheteurs potentiels les goûts et habitudes de ceux qui l'occupent. « Ce qu'ils visitent, c'est mon appartement, encombré de livres, de mon histoire... une espèce de grotte qui me ressemble ». C'est dans un studio du vingtième qu'il s'est replié en attendant de pouvoir emménager dans celui qu' il va acquérir. Il s'imprègne de l'atmosphère du quartier, s'étonne de voir un hôtel toujours complet, recherche les coins calmes, lui évoquant des lieux immortalisés par Doisneau, où il a «  le sentiment de toucher le temps ». Les noms de rues à faire rêver d'aventures : Monte-Cristo, Dumas. « Le soleil est doux », comme les mains de sa mère.

La recherche d'un « sweet home » recommence à Rome pour Edouard qui s'y installe pour six mois et auprès duquel le narrateur pense rester quelques mois.





Les dîners entre amis sont l'occasion de parler littérature et de convoquer d' illustres disparus. Noël Herpe avoue ne pas avoir lu Calet, mais il doit bien connaître la célèbre phrase : «  Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes ». Ne serait-ce quand il est habité par la « tristesse du départ », à l'idée de quitter Edouard ?



Les cafés, le métro et la rue sont des postes d'observation d' où il s'émeut à la vue de beaux jeunes hommes. Il capte parfois leurs regards ( « ses yeux ont accroché les miens »), détaille leurs visages, leurs corps. En un mot, fantasmant sur eux.

Les éphèbes de Florence au «  visage pur » le déchirent. Les bateleurs de Beaubourg le fascinent, surtout «  un grand dadais efféminé dont un collant noir moulait le sexe ». Des cheveux longs, un jean moulant suffisent à le troubler, le pétrifier.

Ou ce nouveau voisin, un « hipster » dont il admire «  le dessin de ses bras, la finesse de sa chair ». Noël Herpe aurait-il constaté comme Arthur Dreyfus que «  les très beaux ne recherchent pas (uniquement) de très beaux » ?! Un homme passe, et c'est une porte qui s'entrebâille vers un autre royaume.





En contemplatif, le lecteur surprend le narrateur attentif au spectacle qui se déroule sous ses yeux, dans un jardin public. « Au creux de ce trou », Noël Herpe prend conscience de « la permanence des choses et de son être ». Rien ne lui échappe et il restitue la scène dans les moindres détails. Mais supporte-t-il les enfants pour les désigner de « mioches » ? Le gêneraient-ils dans sa phase d'écriture ?



Et c'est dans un square que le narrateur aimerait s'évaporer, « n'être qu'une poussière sans pensée ». Aurait-il épuisé son « tas de secrets »? On le devine prêt à « s'évader de son théâtre intime pour regarder ailleurs », maintenant qu'il a raconté ses parents, son enfance, ses études, son parcours professionnel, ses goûts, ses fréquentations, ses amitiés et ses amours. Noël Herpe ne confesse-t-il pas à son psychanalyste se sentir « moins seul », plus serein, maintenant qu'il a « identifié ce qu'il l'aliène » ?

Le voilà attentif à « l' instant présent », capable «  d'éprouver la vie comme un don ».



On emboîte le pas de Noël Herpe, vrai arpenteur de Paris, mais aussi de Rome, avec d'autant plus de plaisir, qu'il sait offrir des pauses. On l'accompagne dans ses sorties, ses visites de musées. Lors d'une visite au musée Picasso, il est touchant de voir sa déférence envers sa mère, en fauteuil roulant, même si « la voir installée sur un élévateur, impérieuse, impavide » l'amuse. Grâce à elle, ils peuvent couper la file.





Dans ce volume, Noël Herpe poursuit son travail de diariste, à l'instar de Paul Nizon ou Léautaud, qu'il admire, mais aussi d'introspection. Il fait la part belle aux arts (théâtre,cinéma, peinture) et aux « jeunes gens en fleur » qui nourrissent son inspiration. A découvrir «  The Herpy horror picture show », deux courts métrages de l'auteur : « Au téléphone » et «  Le système du docteur Goudron ».
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Dissimulons !

C'est bien normal que Noël Herpe commence son récit en citant des films, c'est sa spécialité, on lui doit notamment une biographie d'Eric Rohmer, co-écrite avec Antoine de Baecque. Mais ce qui est étonnant, c'est que ce texte au penchant autobiographique qui aurait pu nous faire hausser les épaules et soupirer quelque chose comme "encore une autofiction à la petite semaine", et bien ce texte dissimule en lui les germes de ce qui fait un grand écrivain, celui-là même qui vous emmène là où vous ne pensiez pas aller et qui repense la littérature et la fiction (et le cinéma dans le cas). Ainsi, tout en nous faisant profiter de sa culture sans pédanterie aucune, Noël Herpe se dévoile dans un récit qui débute par ses années d'enseignant à Caen, en compagnie d'un "Don quichotte au pays de Flaubert" comme il le dit si bien, pour se terminer par un strip-tease de l'âme, escorté cette fois dans cette plongée en eau sombre par des d'hommes qui, comme lui, s'habillent en femme dans un monde qui ne veut pas de leur étrangeté. Impossible de ne pas penser à Laurence Anyways, le film de Dolan, dont l'atmosphère est proche, mais reste aussi cette plume dont la beauté brille dans le nuit solitaire des êtes en marge qu'elle décrit... ce livre est mince, certes, mais le poids des mots est là et la littérature ne pourrait pas mieux s'en porter d'ailleurs. Formidable.
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Ma vie avec Bernard Pivot

Assez insipide et sous un titre racoleur, le livre bien écrit nous replonge dans les années "Apostrophes et Bouillons de culture". L'auteur Noël Herpe nous livre ses états d'âmes et a le mérite de parler de l'INA, des trésors qui y sont cachés, et sort de l'anonymat quelques auteurs oubliés. Mais c'est n'est pas un livre sur B Pivot qui n'en sort pas nécessairement grandi. Un hommage à Mauriac et pour les émissions où le clash est recherché. Franchement, j'ai perdu mon temps
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Journal en ruines

Le critique et cinéaste ajoute un nouveau chapitre à son aventure autobiographique entamée avec « Journal en ruines », en signant une sorte d’autoportrait cathodique dont les auteurs reçus dans l’émission « Apostrophes » seraient les aide-mémoire.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Dissimulons !



Écrivain, professeur à Paris VIII, historien du cinéma, Noël Herpe rédige ici un tout petit livre, un « récit » dit-il en première page, qui relate son arrivée à l'université de Caen, la découverte d'un monde où la critique est aisée et la rumeur vite dégainée. Il s'attache à un jeune Romaric, au grade de « PRAG », c'est-à-dire professeur de lycée détaché dans l'enseignement supérieur. Alors commence ce que Herpe appelle l'aventure de Don Quichotte au pays de Flaubert. Noël Herpe est un original, il dé-range, au sens strict du terme, les conversations vont bon train à son sujet autour de la photocopieuse, « on » l'empêche d'accéder à telle salle, son matériel pédagogique est systématiquement « en panne », « on » lui fait sentir qu'il fréquente et défend un sous-prof de fac, Romaric, et la guéguerre prend des allures de conflit de classe de sixième. Ce serait drôle si ce n'était si désolant : Romaric finit par être viré du Département et mis à pied, quasiment sans salaire. Sa part de féminité, son originalité l'auront pointé comme indésirable.

L'épisode consacré à Guillaume-Gloria, travesti pathétique recruté sur internet, n'est pas plus réjouissant. Il joue à mélanger les styles H/F, moderne/ancien, ce qui en soi ne serait pas gênant s'il n'était entraîneur sportif : là encore, rumeur, suspicion de pédophilie, cancans à tout va et...viré! Par un curieux hasard, cette rencontre ramène notre auteur cinéphile en Normandie, lieu qu'il déteste entre tous, entre bien-pensance provinciale et hideurs architecturales (la basilique de Lisieux l'afflige absolument).



« Dissimulons » fait référence à ce que disaient les traîtres en 1830. « Dis, simulons », pourraient dire ici tous ceux qui attendent le soir pour se vêtir de collants soyeux et de robes fourreaux, à la façon du Monsieur Hire de Villejuif peint par Simenon et incarné plus tard dans « Panique » de Julien Duvivier par un Michel Simon, si laid, si repoussant, si maladroit, qu'il ne qu'être un malfaisant, un pervers.



« Qu'est-ce qui me touche tant dans ces ^personnages de parias ? Peut-être un souvenir de mon père […]. Quand Henri Herpe rentrait ivre, à huit heures du matin, je guettais sur lui enfin endormi des traces d'enfance abîmée. »



L'écriture teintée d'une certaine mélancolie malgré un sourire en coin de temps à autre restitue la souffrance, le chagrin, la révolte de ceux qui, sans être des êtres réellement « à part » ne parviennent pas à faire tout-à-fait partie de la société dans laquelle ils évoluent. Ils en jouent, en jouissent, en souffrent.

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Biographie d'Éric Rohmer

Cette biographie critique raconte la vie de Maurice Schérer, père de famille catholique plutôt coincé… … et connu des cinéphiles sous le nom d’Eric Rohmer.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Journal en ruines

Il se dégage de ce journal la souffrance «qui broya le cerveau» du narrateur, accentuée par ce désert affectif, cet isolement social.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Ma vie avec Bernard Pivot

«Ma vie avec Bernard Pivot», un récit sensible de Noël Herpe, ressuscite les années Pivot et nous ramène à une époque où la littérature faisait les beaux jours de la télévision et des librairies.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Ma vie avec Bernard Pivot

Dans « Ma vie avec Bernard Pivot », le critique et historien du cinéma Noël Herpe revient sur ce qu’ont représenté Apostrophes et Bouillon de culture, tout en signant un autoportrait singulier et une réflexion sur la place de la littérature.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Delair, Clouzot

Une histoire de la relation entre le réalisateur et l’actrice, qui éclaire aussi l’histoire de l’Occupation et celle du cinéma français.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Biographie d'Éric Rohmer

de Baecque à son meilleur
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Biographie d'Éric Rohmer

Éric Rohmer a construit une œuvre cinématographique en dehors de toutes les modes et de toutes les références; singulière, exigeante et belle. Sa biographie (la première de ce grand discret) montre un homme à l’image de ces films, romantique et délicieusement désuet, plein de valeurs fortes et de parti pris qui ne se discutent pas comme le thé l’après-midi, comme les deux piles de cv dans le tiroir pour choisir ses comédiens, comme l’économie méticuleuse, comme la prise unique. La biographie, sage comme un film de Rohmer reprend alors le fil chronologique de ses vingt-cinq longs-métrages (en ignorant absolument une vie privée dont on ne sait strictement rien) et donne toute une série d’anecdotes sur chacun d’eux, un nouvel éclairage en coulisse qui donne surtout envie de les revoir une fois encore ; dans « ma nuit chez Maud » on relit Descartes et nous on va juste revoir Rohmer.



PS : A voir aussi dans la foulée, le film « Maestro » de Léa Fazer qui raconte le tournage ubuesque des « Amours d’Astrée et de Céladon » de Jocelyn Quivrin. En lisant la bio, on voit qu’il n’a absolument rien exagéré…



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Dissimulons !

L'écrivain et cinéphile Noël Herpe raconte la saison en enfer qu'il a passée sur ce campus normand, où sa culture donna des arguments à sa nature.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Journal en ruines

Le livre brille aussi par le portrait fragmenté que l'auteur donne de ce père, de plus en plus reclus et obsessionnel, enseveli par des monceaux de vieux papiers empoussiérés
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Journal en ruines

On lira ce beau livre, délicat et juste, pour la finesse de l'introspection, pour l'étonnant portrait du père - aimant, raide, maladroit - de l'auteur, pour l'honnêteté aussi d'une entreprise littéraire qui avoue ses limites, pour une image de soi, […] surprise "par hasard et par effraction".
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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