AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Yendare


Il faut parfois l’aimer très fort, la vie, pour préférer la mort.
Il arrive que le choix de la mort soit un hymne à la vie.
J’admettais maintenant, sans effort, que tu souhaites fermer, sans honte, les yeux qui avaient si bien veillé à la marche de ton petit monde, et du grand monde aussi.
Droit de les fermer, les yeux, de ton propre gré, comme on décide d’aller dormir parce qu’il est l’heure, tout simplement, et le devoir de vie accompli. Plus de surveillante pour t’en empêcher. Droit de mourir. Droit de mourir dans la dignité parce que tu t’étais bien battue contre le temps, contre toi-même, jusqu’aux limites de ton propre vouloir.
Le choix de fermer les yeux en mettant fin à tes jours avait nom récompense. Mourir n’était pas indigne, c’est de rester, si fatiguée, qui l’eût été. Difficile d’expliquer cela, aux gens, plus tard : « Mais pourquoi donc votre mère a-t-elle mis fin à ses jours ? Elle était malade ?
— Non. Elle était fatiguée. »
Incompréhension. Fatiguée. Était-ce une raison pour mourir ?
Commenter  J’apprécie          285





Ont apprécié cette citation (25)voir plus




{* *}