Je souris, tu sais, en écrivant ces lignes. Je souris à cette part de toi qui te rend unique, pas seulement parce que tu es ma mère, mon unique mère, mais pour ton aptitude inégalable à la facétie, pour ne pas dire à la loufoquerie, qui m'ébahit, non : qui m'éblouit, car l'excentricité dont tu es capable est sans calcul, sans artifice. Elle est tout simplement naturelle. Tu es naturellement stupéfiante, et particulièrement là où on t'attend le moins.