Il aime autant ressentir son appartenance aux lois de la société que son indépendance. L'association des deux sentiments lui procure le plaisir tiré de la certitude de se trouver à sa place, serein, entre la loi des autres, qu'il respecte le mieux possible, et que parfois il aime, et les lois sociologiques qui façonnent son identité, dont il ne peut se défaire.
Certains acceptent cette ambivalence : ils l'aident à tenir une trajectoire de vie acceptable pour lui et pour eux-mêmes. Dans bon nombre de situations qu'il croit maîtriser grâce à sa seule rouerie, il découvre ainsi qu'il ne peut s'en tirer sans la coopération des défenseurs de la loi ou de ses victimes.