Noureddine Ben Bachir

Je viens de terminer la lecture des mots de la nuit. Pour autant en ai-je terminé avec ce qu'a pu provoquer en moi et pour moi, la traversée de ce magnifique roman ? Cette fausse question laisse entendre combien le livre refermé bruisse encore à mon cœur. Je dis bien ''à mon cœur'' car en tant que père, je n'ai pu me dégager du lien qui unit les protagonistes du roman. Un lien si puissant ! Le lien qui unit singulièrement Eddy à son père et ce père à son fils résonne du côté d'un rythme présence-absence, et certainement même : disparition. Ces deux-là se tendent la main ou la retire dans l'espace qui à la fois les lie et les sépare. ce roman pulse de tensions, d'émotions, d'espérances, de rapprochements, d'éloignements. Cette atmosphère si joliment décrite, fait craindre le pire pour mieux entendre l'amour. Notre souffle en est atteint ! Et cela de la première à la dernière page. Véritable poésie que ces dernières pages de Zone à défendre.

Merci des mots au grand jour.

Jean-Claude Adjémian

ce livre m'a beaucoup touché.

La notion de temps m'a particulièrement frappé, elle est en suspens, ce père, bouleversant est en suspens également, cette façon si puissante de décrire ce moment d'attente, d'inquiétude d'un père pour son fils.

l'obligation de devoir lâcher prise quand le moment est si grave.

un roman qui ne s'oublie pas et reste vivant en soi

Magnifique