Un vent de folie commençait à souffler sur la chambrée. L’atmosphère était tendue. Nous dormions mal la nuit. Nous nous renfermions encore plus sur nous-mêmes, les liens se défaisaient... La présence de la commission de révision était connue. Germait un infime espoir de retrouver la liberté. Beaucoup s’y accrochaient farouchement, d’autres (j’en faisais partie) le repoussaient comme une faiblesse. Heureusement, je n’y ai pas cru. Une très dure étape de détention s’ouvrait devant moi...