Parfois pourtant, il nous arrive des choses qui s’inscrivent dans des abîmes psychiques et ne cadrent pas avec les schémas généralement établis. […] Les gens n’apprécient guère pareilles singularités.
Je pense néanmoins que ces « singularités » sont également nécessaires à ceux qui les repoussent avec le plus de véhémence. Elles signalent les limites de la réalité, elles sont des événements à la charnière de « ce qui est » et de « ce qui pourrait être ». En ce sens, elles nous mettent en alerte, elles sont les tambours dont le son monotone nous maintient dans un état de vigilance. Savez-vous, Madame, ce que je redoute le plus ? C’est que le monde soit réellement ce qu’il semble être.
L’île