Dora sourit. Bien que son âme fut engourdie, la présence de sa cousine demeurait pour elle une source de bonheur constante et chaleureuse. Vanessa était une étoile scintillante dans la nuit de l’existence, une réconfortante flambée dans l’âtre. Dora n’était plus capable d’éprouver de véritable joie, même s’il lui arrivait encore de ressentir une forme de contentement ou d’agréable apaisement. Mais lorsque Vanessa était heureuse, elle avait parfois la sensation que le bonheur de sa cousine rejaillissait sur elle, jusqu’à s’immiscer dans les interstices où sa propre gaité résidait naguère avant de lui être arrachée. Alors, c’était comme si une petite lanterne s’allumait dans son cœur.