Âmes miroirs, tome 1 : Chroniques de la cour des faës

Ce fut une lecture sympathique mais rien d'extraordinaire et pourtant ça aurait pu être vraiment un livre génial. le seul bémol c'est que pour moi , c'est trop "jeunesse" même si je ne suis même pas sûr que cela soit le bon terme.
En fait le pitch de départ est hyper intéressant, avec notre monde qui côtoie un monde faë, tout ça dans l'époque 1800 (régence anglaise) avec un goût de la chronique des Bridgertons, ça ne pouvait que plaire. Mais malheureusement ben il n'y a aucun worldbuilding, j'ai aimé ma lecture, mais je reste sur ma fin, on ne sait rien sur ce monde faë (qui sont ils? comment on y va? quelle est leur réel interaction avec notre monde etc etc....) Je fini le livre avec beaucoup de questions, et un sentiment d'avoir seulement survolé une histoire/ un monde qui promettait beaucoup plus.
En plus les chapitre sont assez long , selon moi, ce qui accentue un sentiment de lenteur dans l'histoire, même si malgré cela je ne me suis pas du tout ennuyé.
La fin m'a semblé rapide, avec là encore un manque d'explications.
Cependant l'histoire est quand même top, gros coup de coeur sur les personnage, j'ai adoré Dora, qui avec sa "moitié d'âme" ne peux pas vraiment ressentir d'émotion, elle était extrêmement attachante. J'ai également apprécié le Lors Sorcier Elias, qui fait fie des règles de bienséances de l'époque! Albert aussi ! bref j'ai trouvé vraiment un bon travail sur les personnages.
Je fut aussi déçu car je m'attendais à une romance , alors il y en a une mais vraiment en second plan, et même si elle est toute mignonne, je m'attendais à plus (à cela , ça n'a rien à voir avec les bridgerton)
j'ai presque envie de dire que ce livre est un feel good, car cela pose la question sur la société, sur les apparences, sur cette société avec des riches et leur matérialités et les pauvres qui n'ont rien...Et j'avoue que j'étais pas partie pour lire un livre dans ce goût là.
Malgré tout ce fut une lecture mignonne, douce malgré des sujets abordés pas facile, mais pas assez approfondi pour moi.

Parmi la multitude de récits mettant en scène les faës dans la littérature young/new adult aujourd'hui, je trouve que celui-ci se démarque quelque peu.

Tout d'abord grâce à son personnage principal, Dora, qui s'est fait voler la moitié de son âme par un faë quand elle était petite. Depuis, elle ne ressent presque plus aucune émotion. L'autrice a donc fait le choix de créer un personnage difficile à écrire car il faut parvenir à trouver un équilibre entre crédibilité du postulat de départ et évolution du personnage. Et je trouve qu'elle s'en sort bien. Les moments où Dora devrait ressentir des émotions fortes sont bien rendus car ils mettent en lumière la petite source d'émotion sans que celle-ci soit dominante. Il était donc périlleux de construire une romance autour de ce personnage. En effet, comment Dora pourrait-elle reconnaître ce sentiment alors qu'elle n'en éprouve quasiment aucun ? Et là encore l'autrice s'en sort plutôt bien en rendant crédible et cohérente cette naissance de sentiment et sa prise en compte par le personnage.

Ce roman se démarque également par son cadre. L'autrice a fait le choix de prendre une période historique existante tout en lui ajoutant un aspect fantastique avec l'existence des faës au sein d'un monde parallèle. Nous avons les informations nécessaires pour bien imaginer le monde qui nous est décrit et donc entrer facilement dans le récit. Elle aborde également la question d'enjeux sociétaux importants qui existent encore à notre époque et qui pourront faire réfléchir son lectorat. Dit comme cela, ce n'est pas d'une originalité folle, mais, là encore, l'harmonie entre cadre historique et magie est bien trouvée car le premier prend le pas sur le second.

Même concernant les faës, ce roman sort du lot. En effet, leur existence est assez secondaire, ils influent sur l'histoire de notre personnage principal tout en étant absent la quasi-majorité du roman. Je trouve, là aussi, que c'est assez bien trouvé d'insister avant tout sur l'impact de ces créatures sur la vie d'une jeune fille sans pour autant rendre leur présence physique systématique.

Enfin, en ce qui concerne l'intrigue, elle est assez simple. Elle permet surtout de mettre en lumière l'évolution de Dora et n'est pas construite de manière à raconter des péripéties toutes les 10 pages. C'est en cela que je trouve que l'équilibre est bien trouvé entre roman historique et roman fantastique. On a quelques enjeux magiques qui, même s'ils ont leur importance, ne font pas d'ombre à Dora. C'est d'ailleurs la résolution de ces enjeux qui, je trouve, représente le point faible de ce roman. L'autrice expédie un peu vite cet aspect de l'histoire ce qui conforte mon impression première. A savoir que cette histoire est avant tout celle d'un personnage qui a du mal à trouver sa place au sein de la société car elle est différente. L'explication magique n'étant là que pour donner une petite touche fantastique à l'intrigue afin de rendre ce sujet plus attrayant aux yeux d'un jeune lectorat.

J'ai donc de mon côté été conquise par cette jolie histoire d'émancipation et d'acceptation de soi. Selon moi, l'autrice est parvenu, pendant une grande partie de son histoire, à créer une harmonie crédible et cohérente entre le destin de son personnage et la dimension fantastique de son récit. Je lui pardonne alors facilement la solution de facilité finale qu'elle a choisi. Par contre, ce récit n'est pas fait pour ceux qui aiment avoir du rythme dans leur lecture. Comme dit plus haut, cette histoire met avant tout en lumière l'évolution de son personnage principal, l'intrigue magique n'étant que secondaire. C'est un équilibre que j'ai apprécié de mon côté mais si vous voulez du rythme, un monde magique fouillé et travaillé, des péripéties et des retournements de situation à gogo, passez votre chemin. Ici on est plus du côté d'une petite histoire gentillette ou les enjeux personnels sont plus importants que le fait de sauver le monde. Ce fut donc un bon moment de lecture qui m'a divertie et permis de suivre un personnage très attachant.

Enfant, Théodora est tombée nez à nez avec un faë malveillant. Elle lui a échappé de justesse, mais la créature semble lui avoir dérobé une partie d'elle-même et depuis, Dora ne ressent presque plus aucune émotion. Cette drôle d'affliction la rend particulièrement inconvenante en société, et s'il n'y avait sa chère cousine Vanessa, la jeune femme ne serait aimée de personne.
Alors quand Vanessa insiste pour qu'elles aillent toutes les deux à Londres à l'occasion de la saison, elle ne peut le lui refuser. Dora, absolument imperméable au jeu du flirt mondain, ne trouve que peu d'intérêt à la capitale... Jusqu'à sa rencontre avec le Lord Sorcier en personne ! le puissant mage serait-il capable de comprendre son affliction de l'âme ? Pourrait-il même la guérir ?! Mais il faudrait pour cela le fréquenter, et composer avec son effroyable caractère...
Olivia Atwater nous plonge au coeur d'une Régence anglaise fantasmée, dans laquelle la magie et les êtres de légendes n'ont pas tout à fait disparu. le charme des Chroniques de Bridgerton se mêle au merveilleux des vieux contes et au ton parfois plus grave de Nord et Sud ou Oliver Twist. Tout y est so british, et c'est absolument délicieux !
On pourrait s'arrêter là, et ce serait déjà bien assez, pour parler du roman d'Olivia Atwater. Mais je crois qu'il faut aussi évoquer ce que m'évoque cette perte des émotions chez l'héroïne. Son incapacité à comprendre les interactions sociales, sa manière d'essayer d'imiter ce qu'elle pense être le comportement convenable ou attendu, sa difficulté à accéder à ses sentiments et à les exprimer... S'il s'agissait de littérature blanche, on pourrait parler de trouble du spectre autistique, ou d'un trouble similaire. Et j'ai adoré le développement de ce personnage, la manière dont elle apprend à se sentir concernée par les autres mais aussi à s'écouter. Ce n'est pas parce qu'elle ressent moins qu'elle vaut moins.
On pourrait aussi parler de l'aspect plus "social" du roman (social est un grand mot, cela reste de la fantasy YA). Parce qu'elle a vécu toute sa vie dans une société bourgeoise, et ma foi très superficielle, quel intérêt y avait-il à se préoccuper réellement des autres ? Son environnement fade et aseptisé change lors de son arrivée à Londres où elle va être confrontée à la pauvreté et à l'injustice. C'est aussi ce qui va déclencher un affirmation de ce qu'elle parvient à ressentir, à légitimiser sa colère ou son sentiment d'injustice.
Une intrigue rondement menée, une écriture convenable, des personnages assez attachants et bien sûr une histoire d'amour charmante , je ne suis pas passée loin du coup de coeur.
C'est une fantasy très cosy, parfaite pour les soirées plaid et thé.

En cette fin d'année 2023, j'ai pu lire le premier tome des Chroniques de la cour des faës « Âmes miroirs » d'Olivia Atwater, grâce à la masse critique. Je tiens donc à remercier les éditions Albin Michel et Babelio pour m'avoir donné l'occasion de lire cette douce romantasy young adult.

Theodora, dite Dora, est une orpheline élevée par son oncle et sa tante. C'est une jeune femme pas comme les autres, puisqu'elle n'a qu'une moitié d'âme. L'autre moitié de son âme lui a été arraché par un Lord faë, alors qu'elle n'avait que dix ans et depuis ses émotions sont émoussées. Elle ressent les choses, certes, mais avec beaucoup moins d'acuité que les autres, de sorte qu'elle parait indifférente, inconvenante et inadaptée en société. Lorsque sa très chère cousine Vanessa doit se rendre à Londres pour la saison mondaine dans l'espoir de se trouver un bon parti, Dora va essayer de trouver sa place au sein de la haute société, à travers les réceptions mondaines, les bals et autres prétendants.

J'ai vraiment aimé le personnage de Dora, avec sa douceur, son honnêteté, et ses réactions simples, directes et son franc parlé. Elle n'est peut-être pas en mesure de ressentir pleinement des sentiments et de les exprimer aussi facilement que les autres, mais cela ne signifiait pas qu'elle n'a pas un grand coeur. Pour quelqu'un qui n'a qu'une moitié d'âme, elle montre plus d'empathie qu'une personne avec une âme complète. J'ai trouvé intéressant la façon dont Olivia Atwater utilise l'aspect de la malédiction de Dora pour en faire un personnage nuancé et une représentation de la neurodivergence de manière intelligente et sensible.

Ses interactions avec Elias, le grincheux et taciturne Lord Sorcier du Roi avec son mauvais caractère m'ont beaucoup plu. Leur badinage était vraiment un pur plaisir à lire ! En parlant d'Elias, c'est un personnage vraiment complexe, qui au contraire de Dora ressent beaucoup de choses, mais préfère les cachés derrière un masque de froideur et de colère. J'aurais aimé en découvrir plus sur lui, car il a l'air d'avoir un passé très intéressant et qui mériterait plus de développement.

L'intrigue se déroule à Londres, durant la régence anglaise avec ses intrigues à la cour à la Bridgerton, le tout saupoudré d'une touche de fantasy avec un univers faës, de la magie et quelques créatures fantastiques. Malgré quelques éléments plaisants, j'ai trouvé que certaines choses auraient dû être plus étoffées, avec plus d'explications notamment sur les relations entre la magie, le monde faë et l'Angleterre.

A travers son univers et le choix de l'époque de la régence, Olivia Atwater met en avant des causes et des problèmes que je trouve importants. L'autrice critique notre société sur les différences de classes entre la haute bourgeoisie et le bas peuple, ainsi que la façon dont les plus démunis, ou ceux qui se distinguent par leur différence, sont traités par la société, parqués dans un coin et oubliés de tous. Malheureusement aujourd'hui encore, je retrouve certains de ces principes notre société occidentale !

Dans l'ensemble, ce roman de cosy fantasy a été une douce lecture. Une petite romance historique charmante, mais je ne peux m'empêcher d'être un peu rester sur ma faim concernant l'intrigue et l'univers. C'est une lecture fluide et addictive avec des personnages attachants et drôles et de bonnes réflexions sur la différence et la cause sociétale.

Je ne sais pas toi, mais dès qu'on me parle de faës, de régence anglaise, de romance et d'histoire mystérieuse, ça me met tout de suite en alerte 😍. du coup, je me suis jetée sur cette #romantasy dès que je l'ai reçue🫣!

👉 𝗖𝗘 𝗤𝗨𝗘 𝗝'𝗔𝗜 𝗔𝗜𝗠𝗘́ ❤️:

• Son côté romance historique mélangé à de la #fantasy
• La relation tendue entre Elias et Dora
• le trope #ennemiestolovers
• Les rebondissements
• La manière dont est représenté les faës dans ce roman

👉 𝗖𝗘 𝗤𝗨𝗘 𝗝'𝗔𝗜 𝗠𝗢𝗜𝗡𝗦 𝗔𝗜𝗠𝗘́ 💔:

• Une intrigue peut-être un peu simple malgré une enquête savamment menée

✂️J'ai pris grand plaisir à lire cette histoire, elle n'a pas fait long feu d'ailleurs. Si j'en garde une bonne impression dans son ensemble, il faut que tu saches qu'on est clairement dans un récit très #youngadult. Dans mon cas, cela ne m'a pas dérangé.

🪞L'histoire est intéressante et notamment le personnage de Dora qui, suite à une mauvaise rencontre avec le seigneur faës, Lord Val-Creux, lorsqu'elle était enfant, n'a plus jamais été la même. Dora n'a plus que la moitié de son âme.

✨On est dans un mélange entre récit de romance historique et fantasy. Les faits réels se mélangent avec l'imaginaire. C'est très bien fait. Il y a ce côté très « Orgueil et Préjugés » avec ces bals et la relation entre les héros. Elias semble froid et condescendant. Pourtant, il s'intéresse vite à Dora et son problème.

🔥La romance est gentillette, digne d'un roman young adult. Même ce qui arrive aux enfants qui ne se réveillent plus est traité avec prudence. L'enquête que mènent Dora et Elias autour de ça est palpitante. Quant au dénouement, je l'ai trouvé un brin rapide. J'aurais aimé en savoir plus, mais je ne boude pas mon plaisir.

❤️Dans l'ensemble, c'est une bonne petite histoire, douce, avec ce qu'il faut de mystère pour nous accrocher. Je te le recommande si comme moi tu aimes ce genre de récit.
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