Lorsque la lumière du matin filtra au travers des rideaux, j’arrêtai d’essayer de lutter contre l’insomnie pour me délecter de la douce langueur de l’aube, me retournant sur le côté et observant le profil de Jarod, ses cils denses au-dessus de ses pommettes aiguisées, les mèches de ses cheveux tombant pêle-mêle sur son front, les commissures de ses lèvres charnues légèrement entrouvertes dans une sérénité parfaite.
J’aurais aimé me réveiller avec cette vue tous les jours de ma vie d’immortelle, mais c’était un rêve irréalisable.
Quelle injustice !