Nous éprouvons le besoin de partager nos activités avec des amis. Le courrier postal ou même un simple appel téléphonique ont été remplacés par des messages, des images, des vidéos que nous pouvons envoyer grâce à toute une panoplie d’objets de plus en plus sophistiqués, y compris les réseaux sociaux.
Que de temps passé à être connecté au monde, pour être informé de se qui se passe autour de soi, et pour dire ce que l’on fait et ressent en ce moment au monde entier…
D'où la nécessité de prendre un temps pour nous retrouver un peu seul, réfléchir et faire le point sur notre situation, notre vie.
Ainsi, nous trouvons un exutoire dans les pratiques qui peuvent parfois nous dépasser. Elles peuvent être ludiques (telle la randonnée familiale), plus complexes (l'organisation d'un mariage), ou physiques (l'ascension d'un sommet montagneux).
Tout cela vient simplement décharger notre esprit, comparable à un disque dur saturé.
Heureusement, selon la plupart des pratiques asiatiques, notre esprit est indissociable de notre corps. D'où cette recherche, quasi spirituelle, d'un mieux-être, certes physique, mais aussi mental. [p. 6-7]
Pour acquérir l'harmonie, il est nécessaire de purifier le corps, la respiration et le mental, d'être à l'écoute de soi-même et d'approfondir la connaissance de soi à travers un travail aussi bien physique que psychique. [p. 10]