Ces nombreux retards qui ont généré tant de moqueries sont, il ne faut pas l'oublier, le résultat d'une approche de l’aventure spatiale qui malheureusement n’est plus souvent de mise : celle de la précaution maximale, de la sécurité totale et de la volonté de s’assurer que tout va fonctionner quoiqu’il en coûte. Une approche traditionnelle valorisant la robustesse qui a laissé place ces dernières années à une vision plus mercantile du spatial dans laquelle les coûts de fabrication et la fiabilité des satellites sont réduits au maximum et leur nombre multiplié.(p.36)