Nationalité : France
Né(e) à : Villefranche-sur Saône , le 30/07/1970
Né(e) à : Villefranche-sur Saône , le 30/07/1970
Biographie :
Olivier Deschizeaux est un poète français né à Villefranche-sur-Saône le 30 juillet 1970.
Bibliographie
• La Chambre close, éditions Rougerie, 2004.
• Étranges Noblesses, J. P. Huguet, 2007.
• Le Soldat mort, éditions Rougerie, 2007.
• L'Orphelinat, J. P. Huguet, 2009.
• Je me suis vu, éditions MLD, 2010
• Le loup de lichen, revue Multiples 2010
• Cantique de minuit, J P Huguet 2010.
• Ma jeunesse, J. P. Huguet, 2011.
• Sinon dans la chair suivi de Un tango pour Amalia, éditions Rougerie, 2011.
• Au seuil de la nuit, éditions Rougerie, 2014.
• L'Herbe noire, éditions Rougerie (préface de Lionel Bourg). 2016
• Et la mort comme reine, éditions Le Réalgar, 2016
• La nuit profonde, éditions l'Arbre, 2017
• Ours, éditions Rougerie, 2018
• Le cavalier d'argile, éditions l'Arbre, 2018
• Un adieu aux ailleurs, éditions Le Réalgar, 2019
+ Voir plusOlivier Deschizeaux est un poète français né à Villefranche-sur-Saône le 30 juillet 1970.
Bibliographie
• La Chambre close, éditions Rougerie, 2004.
• Étranges Noblesses, J. P. Huguet, 2007.
• Le Soldat mort, éditions Rougerie, 2007.
• L'Orphelinat, J. P. Huguet, 2009.
• Je me suis vu, éditions MLD, 2010
• Le loup de lichen, revue Multiples 2010
• Cantique de minuit, J P Huguet 2010.
• Ma jeunesse, J. P. Huguet, 2011.
• Sinon dans la chair suivi de Un tango pour Amalia, éditions Rougerie, 2011.
• Au seuil de la nuit, éditions Rougerie, 2014.
• L'Herbe noire, éditions Rougerie (préface de Lionel Bourg). 2016
• Et la mort comme reine, éditions Le Réalgar, 2016
• La nuit profonde, éditions l'Arbre, 2017
• Ours, éditions Rougerie, 2018
• Le cavalier d'argile, éditions l'Arbre, 2018
• Un adieu aux ailleurs, éditions Le Réalgar, 2019
Source : Wikipedia
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Je me suis vu
II
Extrait 1.
Je me suis vu
alourdissant l’ombre dans la nuit transfigurée jetant
mon ancre à l’œil mort des fougères homme de rien
dans la disgrâce et le chemin des figures brisées tour-
nesols à l’orée des folies et traumas tournesols feignant
la vie d’un geste d’éventail
II
Extrait 1.
Je me suis vu
alourdissant l’ombre dans la nuit transfigurée jetant
mon ancre à l’œil mort des fougères homme de rien
dans la disgrâce et le chemin des figures brisées tour-
nesols à l’orée des folies et traumas tournesols feignant
la vie d’un geste d’éventail
Je me suis vu
I
Extrait 66
je me suis vu
affamé ivre drogué assoiffé criant dans la nuit
d’un siècle qui n’est pas le mien un monde gro-
tesque où les verres de coca-cola sont des reines
burlesques où les verres de whisky ont le parfum
des fjords vierges je suis là infusé dans le cimetière
comme un vieux à l’abandon remuant ma tête au
bout d’un lit de géhenne me voici donc qui entre
en une mort annoncée
I
Extrait 66
je me suis vu
affamé ivre drogué assoiffé criant dans la nuit
d’un siècle qui n’est pas le mien un monde gro-
tesque où les verres de coca-cola sont des reines
burlesques où les verres de whisky ont le parfum
des fjords vierges je suis là infusé dans le cimetière
comme un vieux à l’abandon remuant ma tête au
bout d’un lit de géhenne me voici donc qui entre
en une mort annoncée
Je me suis vu
II
Extrait 58.
je me suis vu
au puits de la nuit trouvant les accolades de
la misère trop lourdes pour le sexe fleuri de
ses filles les quatre vestales de l’apocalypse
et dans l’ombre naît la mort tu vis en mon
crépuscule un arrière-monde désuet les
trains fuient notre âme déflorée.
II
Extrait 58.
je me suis vu
au puits de la nuit trouvant les accolades de
la misère trop lourdes pour le sexe fleuri de
ses filles les quatre vestales de l’apocalypse
et dans l’ombre naît la mort tu vis en mon
crépuscule un arrière-monde désuet les
trains fuient notre âme déflorée.
Je me suis vu
I
Extrait 45
je me suis vu
hilare face à toi ma mère ne sachant où promener
mon regard hagard sur ta chair fin voile sur tes os et
toi père avec tes chevaux de cendre une cigarette à
l’âme je te le dis mon temps sur cette terre est un
lointain périple
I
Extrait 45
je me suis vu
hilare face à toi ma mère ne sachant où promener
mon regard hagard sur ta chair fin voile sur tes os et
toi père avec tes chevaux de cendre une cigarette à
l’âme je te le dis mon temps sur cette terre est un
lointain périple
Je me suis vu
I
Extrait 56
je me suis vu
poussant mon frère dans les revers du soir lui volant
sa six-cordes et grognant face aux hordes de chiens
jappant pour quelque amour incertain pour quelque
leçon de vie humaine
I
Extrait 56
je me suis vu
poussant mon frère dans les revers du soir lui volant
sa six-cordes et grognant face aux hordes de chiens
jappant pour quelque amour incertain pour quelque
leçon de vie humaine
Je me suis vu
I
Extrait 46
je me suis vu
courant dans les allées du musée imaginaire grignotant
le crâne d’un gringo ma plume est un cahier de brique
j’écris les derniers mots de mon saut en ce monde tout
m’est dérisoire je roule sur une route qui mène aux
flammes de mon esprit déconstruit
I
Extrait 46
je me suis vu
courant dans les allées du musée imaginaire grignotant
le crâne d’un gringo ma plume est un cahier de brique
j’écris les derniers mots de mon saut en ce monde tout
m’est dérisoire je roule sur une route qui mène aux
flammes de mon esprit déconstruit
Je me suis vu
I
Extrait 7
je me suis vu
hantant les manoirs de la désolation les écoles et les
chantiers de la raison perdue mais plus personne ne
m’attachera aux arbres de la folie je suis libre parmi
les senteurs de l’encens royal je suis une bête au cou
brisé
I
Extrait 7
je me suis vu
hantant les manoirs de la désolation les écoles et les
chantiers de la raison perdue mais plus personne ne
m’attachera aux arbres de la folie je suis libre parmi
les senteurs de l’encens royal je suis une bête au cou
brisé
Je me suis vu
I
Extrait 62
je me suis vu
artilleur américain geignant pour la dernière fois
mon souffle de vie et je ne survis que grâce aux
miens dans la honte d’une chair trop lourde d’un
esprit trop las pour les nues
I
Extrait 62
je me suis vu
artilleur américain geignant pour la dernière fois
mon souffle de vie et je ne survis que grâce aux
miens dans la honte d’une chair trop lourde d’un
esprit trop las pour les nues
Je me suis vu
II
Extrait 36.
je me suis vu
te confiant entre deux rêves abscons que le terreau
du meurtre bâtissait en tes reins la nouvelle sphère
des spectres, mon sceau n’est que d’argile vois-tu le
sang des vierges
II
Extrait 36.
je me suis vu
te confiant entre deux rêves abscons que le terreau
du meurtre bâtissait en tes reins la nouvelle sphère
des spectres, mon sceau n’est que d’argile vois-tu le
sang des vierges
Je me suis vu
I
Extrait 21
je me suis vu
rompant le pain absent des gisants que le messie
emmène avec lui dans la carrière de lave bavant
comme un chien sur un astre défunt rongeant l’os
d’une eau croupie
I
Extrait 21
je me suis vu
rompant le pain absent des gisants que le messie
emmène avec lui dans la carrière de lave bavant
comme un chien sur un astre défunt rongeant l’os
d’une eau croupie
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