Olivier Laucournet

Il est parfois très délicat de parler d'un livre que l'on a apprécié et qui vous a même vivement intéressé, comme c'est le cas du présent volume. Il est difficile pour moi de le présenter, sans courir le risque de le trop dévoiler et de décourager des lecteurs potentiels qui auraient, en quelque sorte, la solution de l'énigme. Si énigme il y a, elle n'est cependant pas le seul ressort de l'intrigue. Cet ouvrage pose le problème des SDF, de l'image que l'on peut en avoir et de ce qu'ils sont dans la réalité. En écrivant cela, je ne suis pas certain d'avoir complètement épuisé la question soulevée par l'auteur. Se pose aussi le problème du rôle des médias et de la pérennité des informations dont ils nous abreuvent. Ce roman tient du livre social et, par certains côtés, du thriller, sans le caractère convenu et un peu vain de ce produit de consommation courante qui est à la littérature ce qu'une boîte de raviolis est à l'Italie. Le style est en parfaite adéquation avec la nature du propos. Ce livre trouvera un écho auprès de tous car nous sommes tous concernés. Nous avons connu et connaissons des SDF pour les avoir croisés et qui sait si, un jour, nous ne vivrons pas à leur côté...

😃Il y a quelques semaines, l'auteur avait lancé un petit concours sur sa page et quelle joie de découvrir un message comme quoi j'avais gagné son dernier livre!!!! et voilà quelques jours après je reçois "Second sens" dans ma boite aux lettres!! Et avec en plus une gentille dédicace.😍🙏

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🎄Donc j'ai attendu après les fêtes de Noël, les vacances, la reprise du taf pour être tranquille pour le lire et je peux vous dire que ce huit clos a été une lecture prenante et parfois pas facile et qui se fait se poser pas mal de questions sur le sens de la vie, de notre vie le jour où tout bascule en quelques secondes...

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🤔Et si un jour vous vous retrouvez dans la peau d'un de ces personnages, que feriez-vous? Peut-on arriver à s'entendre entre douze personnes pour décider d'une cause commune ???

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L'enjeu est de taille et j'ai beaucoup aimé cette lecture et la façon dont elle a été écrite. L'auteur fait parler et réfléchir les personnages et malgré leur nombre, on ne se perd pas dans les dialogues.

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Je ne vous en dis pas plus, il faut vous procurer ce livre et vous immerger dans l'histoire de ces douze condamnés qui cherchent....la rédemption🤩

"un hiver de canicule" est un roman aussi passionnant que difficile à classer. Plus qu'un polar, c'est un ovni ! Un groupe de SDF profite d'une émission télévisée pour tenter de prendre un journaliste en otage. Un scénario assez loufoque, qui nous entraîne pourtant dans une réflexion profonde sur la vie des sans-abris. Une dénonciation habilement menée, qui n'est pas sans rappeler le style et l'excentricité d'Eduardo Mendoza. Une belle découverte.

Pour ma deuxième lecture d'Olivier Laucournet, j'ai découvert un autre registre, plus léger qui séduira incontestablement les adeptes du feelgood !

Elvire et Noah ne se connaissent pas, mais enterrent leurs grands-parents le même jour, dans le même cimetière. Ils sont alors frappés par une étrange apparition. Celle-ci va mener Noah à enquêter sur son passé, et surtout, s'interroger sur son propre présent.

Un roman à suspense, addictif, où j'ai retrouvé avec beaucoup plaisir la plume de l'auteur.

Avec ce roman très accessible, Olivier Laucournet nous amène à une réflexion passionnante sur la musique et la littérature. Un thème difficile, mais brillamment exploité. L'histoire est un régal, et l'écriture, poétique et subtile, a été pour moi un véritable "coup de foudre" littéraire. A découvrir !

Cette comédie fantastique et sentimentale pose la question majeure de la survivance, dans les mémoires, des êtres après leur mort, et de l'oubli progressif qui accompagne souvent leur disparition.

Composé dans un style alerte et inventif, cet ouvrage met en scène un héros doux et attachant confronté aux aléas d'un amour qui, de prime abord, ne paraît pas réciproque.

Mais peut-êtres les gâteaux ratés, les crèmes de soins coûteuses, les petits bobos prétextes et les projets de conquêtes absurdes auront-ils raison des résistances de la jolie préparatrice, surtout si notre héros reçoit l'aide de créatures venues d'un bien étrange au-delà.

La lecture de ce roman vous permettra de découvrir le fin mot de cette histoire pleine de tendresse retenue.

dée de départ ****



L'idée de départ, qui consiste à remplacer les jurés du film "Douze hommes en colère" par des condamnés (même s'ils ne sont coupables que d'homicides involontaires) est excellente, ingénieuse et drôle car incongrue et iconoclaste. La nature de leur tâche est d'ailleurs détournée puisqu'il ne s'agit pas de décider de la culpabilité ou de l'innocence d'un coupable.



Style***



Le style, volontairement relâché ou plutôt parlé, qui veut faire jeune et dans le coup, donne du rythme aux parties narratives. On abuse peut-être un peu des phrases sans verbes et des mots isolés mais pourquoi pas? On sent que l'écriture a été beaucoup travaillée et que le relâchement n'est qu'une apparence. Et, surtout, on a le sentiment de ne pas être pris pour un imbécile. Pas beaucoup de tics de langage sauf, peut-être, un usage des guillemets un peu fréquent.



Présentation des dialogues****



Comme il y avait beaucoup de personnages, il fallait trouver une solution pour les "dit-il" et le choix de mettre le nom des personnages entre parenthèses est très bon.



Couverture et présentation du livre **



Même si la photo de couverture me plaît modérément et si celle placée au dos fait trop " photo prise avec un téléphone portable par l'auteur lui-même" (et puis, je me demande si j'aime les barbus !), j'aime bien le trait sous le titre, la présentation du titre lui-même et le résumé de la quatrième de couverture.



Présentation des personnages***



La présentation des personnages est bien faite. On ne nous l'impose pas en bloc, ce qui évite la saturation. Je me demande quand même si ces présentations sont suffisantes et s'il n'aurait pas fallu en rajouter un peu.



Le caractère des personnages*



C'est le point le plus problématique. Cela vient peut-être du fait qu'il y en a beaucoup et qu'il est ardu de donner vie à tous. Il est difficile de trop s'étendre aussi car on peut noyer le lecteur et le détourner de l'action. Dans le film, que j'ai vu il y a fort longtemps, je pense que le problème devait être le même, mais peut-être que cela passe mieux avec une image. Deux personnages m'ont bien amusé : je pense à celle qui tue involontairement des clients en abusant de la recongélation et à celle qui trucide des personnes âgées en abusant des excitants. Les situations sont comiques, mais est-ce volontaire? Certains m'ont agacé !!! Je n'aime pas leur côté cadre creux, qui ont suivi de longues études, mais qui sont moins intelligents que des gens qui auraient raté trois fois un CAP ! C'est le genre qui lit Ken Follet en croyant que c'est un grand auteur.