Celui qui vient sur Ouessant y trouve toujours quelque chose, mais pas toujours ce qu'il cherche, ce qu'il cherchait. Probablement parce que l'île est une île de marins, et non de pêcheurs, on y accueille généreusement celui qui vient, on y a l'habitude que l'homme soit un passant, qu'il déballe son sac, et déroule des lointains et des exotismes de verroterie tout rafistolés d'anecdotes. Mais seul celui qui aborde le port du Stiff avec un désir de Miséricorde, qui apporte avec lui ce besoin inlassable de réponses sensibles, connaîtra l'île véritable, et l'au-delà infini de ses paysages de gravures.