Olivier Salazar-Ferrer

Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens. Seul l'avenir est notre fin.

Ne distingue pas Dieu du bonheur et place tout ton bonheur dans l'instant.

Une pas assez constante pensée de la mort n'a donné pas assez de prix au plus petit instant de ta vie.

Je tâche de faire en sorte qu'un jour me tienne lieu de toute ma vie. Je ne certes pas dire que je me saisis de lui comme s'il était le dernier, mais je le considère comme s'il pouvait l'être.

L'inaptitude au bonheur s'enracine dans sa poursuite.

Vaincre le temps, n'est-ce pas le considérer comme un adversaire extérieur à nous-mêmes ? "Dieu sinistre et effrayant" dit Baudelaire de l'horloge "qui mange la vie".

Cependant, l'oubli est garant de vertu lorsqu'il est constitutif du pardon et de la magnanimité. cependant, ne peut-on pas pardonner sans oublier?

Le génie ou l'invention des règles exige-t-elle l'oubli ?

En aucun temps vous n'êtes resté sans rien faire, car vous aviez fait le temps lui-même.

La connaissance s'interdit-elle tout recours à l'imagination ?

L'imagination est-elle le refuge de la liberté ?

Imaginer, est-ce seulement nier la réalité ?

Y a-t-il une vertu de l'oubli ?

L'homme pourrait-il vivre sans la conscience du passé ?

Peut-on vaincre le temps ?