Nils Ante avait bercé toute l'enfance de Klemet de ses joïks envoûtants, contes enchantés qui valaient largement tous les livres que les petits Norvégiens lisaient chez eux. Klemet n'avait pas eu besoin de livres. Il avait eu l'oncle Nils Ante. Klemet, en revanche, n'avait jamais su chanter et il avait estimé qu'il était indigne de décrire avec des mots la nature qui l'entourait.