Omar Merzoug a suivi des études de lettres modernes et de philosophie à l'Université d'Oran et à l'Université Paris IV. -
Journaliste, il publie des articles dans "Horizons", "Critique", "Esprit". - Poète. -
Il est titulaire d'un doctorat de philosophie de l'Université Sorbonne-Paris IV (depuis 1988). - Professeur de sociologie à l'École française des attachés de presse
Se tromper de mot, écorcher une syllabe était si sacrilège qu'on en était d'avance terrorisé. C'est ainsi qu'il apprit à fixer son attention. En outre, il dut à l'apprentissage du Livre Saint d'avoir sollicité les ressources de sa mémoire. Ce qui lui sera plus tard fort utile quand il aura à engranger des pages et des pages d'Aristote et de Plotin. Sans cet exercice quotidien et précoce, il n'aurait sûrement pu y accumuler tout le savoir qu'il allait maîtriser.
Il y avait dans la transmission pédagogique une dimension sacrée que l'on a perdue de vue aujourd'hui. Il eût été inconcevable que l'on pût manquer de respect à un maître, sauf dans le cas rarissime, où il devait se montrer incompétent ou, pis, un imposteur.