L’époque des communistes était terminée, celle des moudjahidine commençait.À l’annonce de leur entrée en ville, je m’attendais à voir arriver des héros en uniforme, chaussés de bottes bien cirées. En fait, ils étaient vêtus comme des paysans avec de gros turbans, des pantalons bouffants traditionnels, les salwar, et des chemises longues comme des tuniques, les kameez. Ils arboraient tous barbe et moustache, portaient des gilets bourrés de munitions et des chaussures malodorantes qui enveloppaient leurs pieds sales. Ils étaient tous armés, sans exception.