Pour qui veut goûter à fond cette poésie, trois sentiments sont encore nécessaires, que l’on peut tenir pour les composants d’une attitude, d’une certitude unique : le culte de l’enfant. Entendons bien par là le goût et la quête des origines. […]
Le premier qui nous vient à l’esprit, le premier qui nous monte à l’âme, est sans conteste la nostalgie […]. Le second serait la tendresse : un bruissement de cœur dont on sent bien que c’est le point où il est le plus fort, où il s’épanouit et nous touche le plus en profondeur. Le troisième, qui marque la limite extrême de son originalité, […] nommons-le le sens du mystère.
[Préface de Jean Bellemin-Noël]